Crue de la Garonne en 1875
La crue de la Garonne du est une crue historique de la Garonne, à Toulouse. Elle détruit environ 1 400 maisons[1],[2] la totalité des ponts de la ville, à l'exception du Pont-Neuf.
La légende rapporte que le président Mac-Mahon, notoire pour son manque de panache et de faconde, venu constater les dégâts de l'inondation le 26 juin 1875, se serait exclamé : « Que d'eau, que d'eau ! »[3]. Et le préfet de répondre : « Et encore, Monsieur le Président, vous n’en voyez que le dessus… ! »[4].
Contexte[modifier | modifier le code]
Conséquences[modifier | modifier le code]
À la suite de cette crue, il a été décidé que les autorisations de construction ou reconstruction ne seront délivrées qu'à condition de suivre les prescriptions suivantes[5]:
- les fondations sont descendues jusqu'à un terrain suffisamment ferme,
- les fondations sont faites en maçonnerie avec mortier de chaux,
- les murs sont construits en matériaux solides et mortier de chaux, sans brique verte et sans mortier de terre,
- les murs atteignent 3m50 au dessus du sol,
- les murs dépassent de deux mètres le plan d'eau du .
D'importantes digues ont depuis été construites à Toulouse.
Galerie[modifier | modifier le code]
Les principaux dégâts de la crue ont été photographiés par Eugène Trutat :
Piles du pont Saint-Michel.
Ruines du pont suspendu Saint-Michel et de la passerelle de l'île du Ramier.
Ruines au niveau de l'Avenue de Muret.
Place du château d'eau.
Lavoirs échoués sur la rive gauche de la Garonne.
Cimetière de Rapas inondé.
Maisons détruites dans le quartier Saint-Cyprien.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Album photographique sur les inondations de juin 1875 à Toulouse et à Fenouillet. Lecture en ligne sur Tolosana.
Références[modifier | modifier le code]
- Jean-Noël Salomon, L'Homme face aux crues et aux inondations, Presses Univ de Bordeaux, , 140 p., p. 45
- Toulouse-inondation
- « Patrice de Mac-Mahon « Que d'eau, que d'eau ! » », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « 📅 26 juin 1875 : mot célèbre de Mac Mahon après les inondations catastrophiques. », sur L’Histoire en citations, (consulté le )
- gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5778575j/f331.image