Aller au contenu

Conseil des Anciens (Afghanistan)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Conseil des anciens
(prs + ps) Meshrano Jirga
ﻣﺸﺮﺍﻧﻮﺟﺮﻛﻪ

Description de cette image, également commentée ci-après
Présentation
Type Chambre haute
Corps Assemblée nationale d'Afghanistan
Création [1]
(dernière forme)
Fin
Lieu Kaboul
Structure
Membres 102 membres
Élection
Système électoral
Dernier scrutin

Bâtiment de l'Assemblée nationale

Description de cette image, également commentée ci-après
Photographie du lieu de réunion.

Divers
Site web mj.parliament.af
Voir aussi Chambre du peuple
Assemblée nationale

Le Conseil des Anciens (en dari et pachto : ﻣﺸﺮﺍﻧﻮﺟﺮﻛﻪ romanisé : Meshrano Jirga) est la chambre haute de l'Assemblée nationale de la république islamique d'Afghanistan de jusqu'à sa chute en .

Il est issu de la constitution de 2004. Sa première session a eu lieu en .

Lors de l'offensive des talibans d'août 2021, la République islamique d'Afghanistan cesse de contrôler le territoire et ses institutions ne fonctionnent plus après le départ du président Ashraf Ghani du pays[2].

Composition

[modifier | modifier le code]

La Meshrano Jirga compte 102 membres (trois fois le nombre des provinces).

Elle comprend trois tiers distincts de membres :

  1. un représentant de chacun des 34 conseils provinciaux élu au suffrage indirect ;
  2. un représentant des conseils de districts de chaque province, élu au suffrage indirect ;
  3. 34 membres nommés par le Président.

Les membres élus le sont au scrutin majoritaire à deux tours indirect.

Durée du mandat :

L'âge minimum requis est 35 ans.

Incompatibilités :

  • mandat de député ;
  • qualité de membre du conseil local électeur ;
  • fonction ministérielle.

Présidence

[modifier | modifier le code]

Lien externe

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) « A glance of the History of Assemblies of Afghanistan », sur Wolesi Jirga, (consulté le ).
  2. « Afghanistan : Ashraf Ghani, un président victime de son déni de réalité », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).