Claude Payet

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Claude Payet
Naissance
Lyon
Décès date inconnue
Profession
ouvrier-bijoutier
Activité principale
communard

Claude Payet (1848-?) est un communard.

Biographie[modifier | modifier le code]

Commune de Paris[modifier | modifier le code]

Une barricade lors de la Commune de Paris

Claude Payet nait le à Lyon, il a donc vingt-trois ans pendant la Commune ; il est célibataire. Il s'engage volontairement dans les francs-tireurs de Paris pendant la guerre. Le 5 avril 1871, il est incorporé dans la 3e compagnie de marche du 128e bataillon fédéré, il est alors élu sous-lieutenant. Le 10 avril 1871, il va à Issy, plus tard, il se rend à Levallois-Perret. Il rentre à Paris le 22 mai, où il est ouvrier-bijoutier et habite le 185 rue St-Maur (dixième arrondissement), aujourd'hui le 209[1]. Blessé le 25 mai à la barricade de la rue Alibert (10e arrondissement), il se retire chez Mme Toumier, sa maîtresse, rue Oberkampf, où il est arrêté. Il déclare dans un interrogatoire s'être rendu dans plusieurs barricades, afin de surveiller la progression des troupes versaillaises, et préférer être tué dans la rue que chez lui[2].

Condamnation[modifier | modifier le code]

Le 4 novembre 1871 a lieu sa condamnation par le 14e conseil de guerre à la déportation simple et à la perte des droits civiques. Le 13 janvier 1875, sa peine est commuée en cinq ans de prison. Le 18 novembre 1875, elle est remise[3].

Postérité[modifier | modifier le code]

Il est évoqué dans le documentaire de Ruth Zylberman, Les Enfants du 209 rue Saint-Maur, Paris Xe, diffusé sur Arte, en 2018[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ruth Zylberman, 209 rue Saint-Maur, Paris Xe. Autobiographie d'un immeuble, Editions du Seuil, (ISBN 978-2-02-142625-0, lire en ligne)
  2. « Claude Payet, communard » (consulté le )
  3. « PAYET Claude », (consulté le )
  4. Frédérique Fanchette, « Ruth Zylberman, du sang neuf au «209» », sur Libération (consulté le )