Claude François Thomas Sandoz

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Claude François Thomas Sandoz
Naissance environ le
Le Locle (Principauté de Neuchâtel, Royaume de Prusse)
Décès (à 48 ans)
Dans un naufrage
Origine Principauté de Neuchâtel
Allégeance Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17701796

Claude François Thomas Sandoz, né environ le au Locle dans la Principauté de Neuchâtel, et mort dans un naufrage le , est un général de la Révolution française.

Ancien régime[modifier | modifier le code]

Originaire d'une grande famille de Neuchâtel, il s'engage le 26 novembre 1770, dans le régiment de Hesse Philippsthal au service de la Prusse[1], dont Neuchâtel était alors une principauté. Le 22 décembre 1773, il passe au service de la France, dans le régiment de Castellas où il devient sous-lieutenant le 16 mai 1776, et lieutenant le 4 juillet 1784[2].

Révolution française[modifier | modifier le code]

En août 1790, Claude Sandoz participe à l'affaire de Nancy[2] avant d'être licencié le 15 septembre 1792. Bénéficiant de l'appui de compatriotes dont le ministre Étienne Clavière[2], il obtient un poste de lieutenant-colonel dans la Légion germanique, puis devient adjudant-général chef de brigade dans l'armée des côtes de La Rochelle le 27 avril 1793[2]. Il se distingue pendant la guerre de Vendée pour sa « chasse au catholiques »[2]. Commandant l'armée républicaine à la première bataille de Luçon, il s'enfuit vraisemblablement du champ de bataille. Destitué le 3 juillet 1793, il est traduit devant un tribunal et acquitté le 28 août suivant, car protégé par les montagnards[2]. Son remplaçant, le général Augustin Tuncq, est accueilli par ses hommes au son de « Vive Sandoz ! »[2].

Réintégré le 17 septembre 1793, il démissionne pour raisons de santé le 9 novembre 1793. Remis en activité puis employé à l'armée de Mayence, en décembre 1794, il est promu général de brigade provisoire à l'armée du Rhin le 13 juin 1795[1]. Suspendu pour indignité le 24 janvier 1796[3], en raison de nombreuses malversations[1], il est condamné à trois mois de prison et destitué le 17 avril 1796[1].

Il est autorisé à passer au service de l'Espagne le 4 septembre 1796, on le retrouve en janvier 1804, chargé d'une mission en Angleterre et à Jersey[1]. Il meurt dans un naufrage le 13 août 1804.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Six 2002, p. 67-68
  2. a b c d e f et g Alain-Jacques Czouz-Tornare, « Les Suisses dans la guerre de Vendée », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, vol. 101, no 4,‎ , p. 37-57 (DOI 10.3406/abpo.1994.3534, lire en ligne)
  3. Six 2002, p. 208

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Six, Les généraux de la Révolution et de l'Empire : Étude, Paris, Bernard Giovanangeli Éditeur, , 349 p. (ISBN 2-909034-29-1)

Source[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]