Chlorure de cis-dichlorobis(éthylènediamine)cobalt(III)

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Chlorure de cis-dichlorobis-
(éthylènediamine)cobalt(III)
Image illustrative de l’article Chlorure de cis-dichlorobis(éthylènediamine)cobalt(III)
Structure du chlorure de cis-dichlorobis(éthylènediamine)cobalt(III)
Identification
No CAS 14040-32-5
PubChem 166987
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C4H16Cl3CoN4
Masse molaire[1] 285,489 ± 0,011 g/mol
C 16,83 %, H 5,65 %, Cl 37,25 %, Co 20,64 %, N 19,62 %,

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le chlorure de cis-dichlorobis(éthylènediamine)cobalt(III) est un sel de formule chimique [CoCl2(en)2]Cl, où « en » est la notation habituelle pour le ligand bidenté éthylènediamine NH2CH2CH2NH2. Il s'agit d'un solide cristallisé diamagnétique, violet, moins soluble dans l'eau que son isomère trans-[CoCl2(en)2]Cl. L'un des ions chlorure est labile et peut facilement être échangé, en revanche les deux autres, liés au centre métallique, sont moins réactifs.

Il peut être obtenu par chauffage d'une solution aqueuse de trans-[CoCl2(en)2]Cl. Le racémique est composé de deux énantiomères, notés Λ et Δ, qui peuvent être résolus par formation de sel de π-sulfonate de D-α-bromocamphre. Les sels diastéréoisomères sont séparés par cristallisation. Après purification, chaque énantiomère est rétabli sous forme de chlorure par réaction avec de l'acide chlorhydrique glacé[2].

Les isomères cis et trans ont joué un rôle important dans le développement de chimie de coordination[3]. Ils ont servi pour les études en stéréochimie ainsi que comme précurseurs — comme le chlorure de tris(éthylènediamine)cobalt(III) [Co(en)3]Cl3 — pour la préparation d'autres sels de complexes de cobalt.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) John C. Bailar Jr. et Carl L. Rollinson, « cis- and trans-Dichlorobis–(ethylenediamine)cobalt(III) Chloride and the Resolution of the cis Form », Inorganic Syntheses, vol. 2,‎ , p. 222-225 (DOI 10.1002/9780470132333.ch71, lire en ligne)
  3. (de) S. M. Jörgensen, « Ueber Metalldiaminverbindungen », Journal für Praktische Chemie, vol. 39, no 1,‎ , p. 8 (DOI 10.1002/prac.18890390101, lire en ligne)