Aller au contenu

Château de la Rochette (Savoie)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Château de la Rochette
Image illustrative de l’article Château de la Rochette (Savoie)
Début construction XIIe siècle
Propriétaire initial Famille de La Rochette
Propriétaire actuel Commune
Coordonnées 45° 27′ 31″ nord, 6° 07′ 18″ est
Pays Drapeau de la France France
Département Savoie
Localité Valgelon-La Rochette
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de la Rochette
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
(Voir situation sur carte : Savoie (département))
Château de la Rochette
Base de la tour ronde médiévale nord-est du château de La Rochette.

Le château de la Rochette est un château situé en France à Valgelon-La Rochette, dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Bâti au XIIe siècle et détruit au XVIIe siècle, il est restauré au XIXe siècle et est propriété de la commune.

Le château de la Rochette est situé sur les hauteurs de la ville de La Rochette, dans la commune de Valgelon-La Rochette.

Le promontoire sur lequel le château est bâti se trouve sur la rive droite du Gelon, à l'endroit où le cours d'eau arrivant de l'est dessine une boucle en prenant la direction du nord avant de reprendre son cours vers l'est. Cet emplacement rendait possible la surveillance de toutes les routes du val Gelon, aussi bien la vallée des Huiles que le Val Pelouse.

Le château de la Rochette est un château fort bâti au XIIe siècle sur une « rochette », promontoire rocheux du nom du bourg de La Rochette qu'il protège.

Son premier occupant est mentionné en 1153[1], il s'agit de Hugon de Rocheta ou Hugues de La Rochette, seigneur qui co-fonde en 1170 la chartreuse de Saint-Hugon[2], située à quelques kilomètres à Arvillard.

Le , le roi de France Henri IV envoie François de Bonne de Lesdiguières mener le siège de La Rochette : la ville est occupée le et le château deux jours plus tard[3]. Quelques années plus tard, c'est le roi Louis XIII qui ordonne en 1630, un nouveau siège de La Rochette ainsi que la destruction du château[4].

Après la Révolution française et le rattachement de la Savoie à la France de 1792, le château est occupé par les troupes révolutionnaires[5].

En 1842, le château devient la propriété de la famille Rey, qui le restaure et lui ajoute en 1877 les échauguettes d'angle encore visibles[6].

Le château est au cours de la première moitié du XXe siècle cédé au Département de la Savoie puis à la commune de La Rochette. Il est occupé par un institut médico-éducatif jusqu'à 2021.

Parmi les vestiges médiévaux du château de La Rochette, on peut remarquer les restes d'une tour ronde située au nord-est ainsi que les restes d'un fossé situé au sud-est / sud / sud-ouest qui est surplombé par un pont en pierres permettant l'accès au château (à la place d'un ancien pont-levis [7]?).

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Association de l'Histoire en Cœur de Savoie, 1000 ans d'histoire en Cœur de Savoie, Neva Éditions, , 1027 p. (ISBN 2-3505-5281-0, OCLC 1202710836), « Valgelon-La Rochette - La Rochette », p. 488.
  2. Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne), p. 374, Archive de 1170 sur le site de la Fondation des Archives historiques de l'abbaye de Saint-Maurice.
  3. 1000 ans d'histoire en Cœur de Savoie, p. 493.
  4. 1000 ans d'histoire en Cœur de Savoie, p. 494.
  5. Bulletin municipal 2012, p. 3.
  6. 1000 ans d'histoire en Cœur de Savoie, p. 512.
  7. Philippe De Mario, Les seigneurs de La Chambre en Maurienne, des origines à l'abolition des droits féodaux, Saint-Jean-de-Maurienne, Éditions Derrier, , 327 p., p. 148-150

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Commune de La Rochette, « Histoire - Le Château », Bulletin municipal, no 15,‎ , p. 3 (lire en ligne [PDF])