Château de Fayenbois

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Château de Fayenbois
Image illustrative de l’article Château de Fayenbois
Période ou style Mosan
Début construction 1625
Propriétaire initial Guillaume Fayen
Destination initiale Résidentiel
Destination actuelle Maison de repos
Protection Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine classé (1968, no 62063-CLT-0288-01)
Coordonnées 50° 37′ 54″ nord, 5° 38′ 30″ est
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Province Drapeau de la province de Liège Province de Liège
Commune Blason de Liège Liège
Géolocalisation sur la carte : Liège
(Voir situation sur carte : Liège)
Château de Fayenbois
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Château de Fayenbois

Le château de Fayenbois parfois orthographié Fayembois (en wallon : Fayin-Bwès) est un château de la ville belge de Liège (section de Jupille-sur-Meuse).

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1297, le clergé de Liège est propriétaire du terrain. Le , Ferdinand de Bavière, prince-évêque de Liège engage les seigneuries de Jupille, Bellaire, et Queue-du-Bois à Guillaume Fayn, Fayin ou Fayen, de retour de Rome. Un château y est construit dès 1625 dans le style mosan par son premier propriétaire, Guillaume Fayen qui donnera son nom à l'édifice et au quartier. Ce château réalisé dans un style assez ressemblant au palais Curtius terminé une vingtaine d'années plus tôt est implanté non loin de l'ancienne voie qui reliait Liège à Aix-la-Chapelle. Une ferme domaniale est aussi érigée. Au cours des siècles, le château et la ferme deviennent la propriété de quelques familles de notables : Nivolara (1681), Balthasar (1713), van der Heyden de Bilsa (1726), de Rosen (1732), de Thiriart (1818), de la Roussellière (1838), de Rohan-Chabot, Sépulchre. En 1936, la famille Sépulchre transmet le château et la partie non boisée du parc à l'évêché de Liège, lequel l'affectera à l'ASBL « Vacances et Loisirs ». En 1971, le toit du château s'est en partie effondré. En 1972, la commune de Jupille acquiert la bâtisse en ruine au prix d'un million de francs belges. En 1977, à la suite de la fusion des communes, le château devient propriété de la ville de Liège dans un état de délabrement avancé. Le château est restauré de 1993 à 2000 par la ville à l'initiative de l'association Promotion des Aînés.

Description[modifier | modifier le code]

Le seul bâtiment encore existant est le corps de logis seigneurial appelé le château. Les façades sont construites en brique et bandeaux, encadrements des baies et harpes d'angles en pierre calcaire. Le château, d'une base rectangulaire d'environ 22,5 m sur 13,5 m[1]., était entouré de douves qui furent comblées dans les années 1960. Le centre de la façade avant est flanqué d'une grande tour ronde de la même hauteur que le reste du bâtiment. La restauration de la fin du XXe siècle a permis la restitution des hautes baies à croisée, à traverse et à meneau. La toiture à croupes et coyaux recouverte d'ardoises qui avait complètement disparu a été remise à neuf en respectant le style initial.

Classement[modifier | modifier le code]

Le château et le domaine sont classés comme monument le et comme site le .

Activités[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui, le château de Fayenbois abrite une maison de repos appelée La Clairière de Fayenbois qui occupe aussi trois ailes basses autour du château[2].

Le domaine de Fayenbois est un espace vert public comprenant des zones boisées.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Inventaire du patrimoine culturel immobilier : Château de Fayenbois », sur spw.wallonie.be (consulté le ).
  2. « La Clairière de Fayenbois / Home - MRPA, MRS, CAJ, CSJ, Résidences-Services / Liège », sur laclairieredefayenbois.be (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Isabelle Ledoux, « Le château de Fayenbois », Patrimoine et réaffectation en Wallonie, Namur, DGATLP, 2005, p. 178-180.
  • M.Callut et L.F. Genicot, « Jupille », Châteaux de plaisance, Bruxelles, 1977, p. 164.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sources et liens externes[modifier | modifier le code]