Hôtel de ville d'Angoulême
Modèle:Ébauche architecture Du château d'Angoulême il ne reste que le donjon des Lusignan et la tour des Valois formant, au sein de bâtiments du XIXe siècle, la mairie d'Angoulême
Historique
Le promontoire rocheux qui domine la Charente de 80 mètres et l'Anguienne de 60 mètres formait une position stratégique et la première forteresse date de la fin de l'empire romain. Le rampart qui entourait 27 hectares a été entretenu jusqu'au XIIIe siècle.
Du Xe siècle au XIIIe siècle, les comtes d'Angoulême, les Taillefer puis les Lusignan, renforcèrent les défenses de la ville et les agrandirent en englobant le quartier Saint-Martial.
En 1308 à la mort de Guy de Lusignan, le comté d'Angoulême reviens à la couronne de France. Il est donné à Louis d'Orléans en 1394 puis transmis à son fils Jean de Valois père de Marguerite d'Angoulême et de François Ier.
Le duc d'Épernon, gouverneur de l'Angoumois y reçu Marie de Médicis en fuite en 1619. Ensuite le château ne fut que la résidence des gouverneurs.
En 1840, la ville l'acheta pour en faire la mairie et Paul Abadie, le maire, fit détruire le logis du XVe siècle et ne garda le donjon que sous la pression de la Société Archéologique et Historique de la Charente
Architecture
Le donjon, le châtelet et le "château neuf" sont construit aux XIIe siècle et XIIIe siècle. Au XVe siècle s'ajoute un pavillon carré collé à l'ouest de la tour Marguerite. Ce pavillon est muni d'une tourelle polygonale renfermant l'escalier.
À la fin du XVe siècle sont construites des fortifications en étoile, dont il ne reste que deux échauguettes, rue Bélat et rue du Sauvage.
Du château des comtes d'Angoulême il ne reste que le donjon des Lusignan et la tour des Valois. Ils ont été classés comme monuments historiques en 1929.
Références
- Châteaux manoirs logis, la Charente, éditions patrimoines et médias 1993, ISBN 2.910137.05.8