Canon de 240 mm modèle 1902

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Canon de 240 mm modèle 1902
Image illustrative de l'article Canon de 240 mm modèle 1902
L'artillerie secondaire du Danton.
Caractéristiques de service
Type Artillerie navale
Artillerie côtière
Service 1910-1945
Utilisateurs Drapeau de la France France
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Production
Année de conception 1902 / 1906
Production 1910
Variantes modèle 1902
modèle 1906
Caractéristiques générales
Poids du canon et de l'affût 29 550 kg[1]
Longueur du canon seul 11 361 mm
Longueur en calibre 49.5
Longueur du canon et de l'affût 12 220 mm
Calibre 240 mm
Cadence de tir 2 coups par minute
Vitesse initiale 800 mètres par seconde
Portée maximale 23,812 m[2]
Munitions Obus de 221 kg APC
Hausse -5° / +45°
Azimut -80° / +80°
Pas de rayure 72

Le canon de 240 mm modèle 1902 est un canon naval construit au début du XXe siècle afin d'équiper les cuirassés de la classe Danton. Plusieurs d'entre eux servent d'artillerie côtière durant la Seconde Guerre mondiale, que ce soit à Dakar ou pour les Allemands en France.

Conception[modifier | modifier le code]

Le canon de 240 mm modèle 1902 est conçu pour servir d'artillerie intermédiaire sur les cuirassés de la classe Danton. Le canon pèse 29,550 tonnes avec le mécanisme, et mesure 12,220 mètres de long. Tirant des obus de 221 kilos perforants, leur cadence est d'environ deux coups par minute[1].

Le « modèle 1902 » ne diffère probablement du « modèle 1906 » que par le type de tourelle. De conception relativement complexe, ce canon ne sera pas remis sur d'autres navires par la suite[3].

Utilisation[modifier | modifier le code]

Six tourelles doubles de canons de 240 mm modèle 1902 sont montées sur chaque cuirassé de la classe Danton. Ces navires opèrent dès 1911, et le dernier à être désarmé en 1939, le Condorcet, sert de caserne flottante à Toulon avant d'y être sabordé en 1942[1],[4].

Sept de ces canons sont montés en batteries côtières à la base navale de Dakar au Sénégal, répartis sur les îles de la Madeleine, Mamelles et Bel Air. Ils sont opérationnels en 1940[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Friedman 2011, p. 218.
  2. Campbell 1985.
  3. DiGiulian 2012.
  4. Gardiner et Chesneau 1980.
  5. « Base navale de Fort de France », sur clausuchronia.wordpress.com (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Norman Friedman, Naval Weapons of World War One : Guns, Torpedoes, Mines and ASW Weapons of All Nations, Seaforth Publishing, [détail de l’édition]
  • (en) John Campbell, Naval Weapons of World War Two, Conway Maritime Press, [détail de l’édition]
  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]
  • (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships (1922-1946), [détail de l’édition]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]