Boulevard du crime
« Boulevard du Crime » est le surnom donné au XIXe siècle au boulevard du Temple à Paris, sur lequel se trouvaient plusieurs théâtres mélodramatiques dans lesquels étaient fréquemment représentés des crimes.
Les théâtres du Boulevard du Temple
Sur le « boulevard du Crime » se trouvaient le Théâtre-Lyrique, le premier théâtre de l'Ambigu (incendié en 1826), le Cirque-Olympique, les Folies-Dramatiques, la Gaîté, les Funambules, les Délassements-Comiques, le théâtre des Associés (Théâtre-Patriotique sous la Révolution, puis le théâtre de Mme Saqui), le théâtre des Pygmées, le Petit-Lazari, ainsi que de nombreux cabarets et café-concerts.
Tous ces théâtres étaient situés sur la partie Est du boulevard[1]. Ils ont été détruits lors de la réorganisation de Paris par le baron Haussmann en 1862. Seules les Folies-Mayer échappent à la démolition lors de la création de la place de la République — car situées sur le trottoir opposé à celui où elles se trouvent aujourd'hui sous le nom de théâtre Déjazet.
Le boulevard du Crime au cinéma
- C'est le cadre du film Les Enfants du paradis, 1945, de Marcel Carné et donne son nom à la première des deux époques du film.
- C'est un des lieux principaux de l'intrigue du film Vidocq (2001).
Bibliographie
- Mario Proth, Le Boulevard du crime, Paris, Balitout-Questroy et Cie, , 20 p. (lire en ligne).
Notes et références
- « L'Âge d'or du boulevard du crime » sur theatreonline.com.