Bouddhisme en Pologne

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Stupa à Darnkow
Gompa Drophan Ling à Darnkow

Les racines du bouddhisme en Pologne se trouve au début du XXe siècle dans le lien entre la Pologne et les pays tel que le Vietnam, la Chine, le Japon et la Corée, dont est originaire la religion. Après la seconde guerre mondiale, les expatriés polonais ont rejoins certain mouvements et organisations bouddhistes. Depuis la chute du Bloc de l’Est qui forçait une propagande anti-religieuse, le Bouddhisme a réussi à se propager dans une ambience plus tolérante.

Aujourd’hui, les écoles majeurs du Bouddhisme en Pologne sont le Mahayana (Zen et Jodo Shinshu) et le Bouddhisme Tibétain ; même si l'on trouve aussi la communauté bouddhiste Triratna. Les organisations faîtières tel que la mission Bouddhiste et l’Union Polonaise Bouddhiste permettent d’unir plus d’une douzaine de mouvements bouddhistes. Le centre Diamond Way fondé et dirigé par Lama Ole Nydahl est aussi actif en Pologne. Depuis sa premiere visite en 1976, Nydahl enseigne deux fois par ans le public Polonais.

À noter que la diaspora vietnamienne en Pologne, dont le nombre est estimé à environ 40 000 personnes, pratique également le bouddhisme.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les racines du bouddhisme en Pologne on leurs origines au debut du XXe siècle, et sont associé à cette fascination soudaine en Pologne pour les religions et les cultures asiatiques. Les orientalistes Polonais font alors références au bouddhisme dans les publications scientifique. Un des plus connus est Andrzej Gawroński (1885-1927), professeur à l’université de Lwów. En plus de nombreuses publications, il a aussi publié deux écrits qui ont obtenu le statut de classique en Pologne : Études sur la literature Bouddhiste Sanskrit (Studies on Buddhist literature in Sanskrit, Cracovie, 1919) et Sanskrit handbook (Cracovie, 1932). Stanisław Franciszek Michalski, un maître conférencier à l’université de Łódź, a apporté sa contribution à l’étude de la langue Pali. Il a aussi traduit le Dharmapāda en 1925, enrichissant le texte d’une étude poussé et d’un aperçu général du Bouddhisme. Il a aussi traduit l'ouvrage Buddhism de Rhys Davids (Varsovie-Cracovie, 1912). Il laisse cependant une grammaire du Pali non terminé.

Professeur de philosophie indienne à l’université de Varsovie, Stanisław Schayer a fondé l’institut d’études de l’Orient de Varsovie ; il était aussi co-editeur du Bulletin d’Études Orientales Polonais (Polski Biuletyn Orientalistyczny, 1937–1939). Il a étudié la philosophie Mahayana. Il est devenu une figure internationale après avoir assisté à de nombreuses conferences dans le monde entier. Il a étudié en plus du Pali, des textes sanskrits et les écritures tibétaines.

Stupa à Kuchary

En 1949, Piotr Boniński de Gliwice et Władysław Misiewicz de Radom ont organisé les premiers rassemblements bouddhistes, créant le cercle des amis du bouddhisme à Radom. Boniński a traduit depuis l'allemand environ 140 textes de sutra. Cela a permis à davantage de personnes de découvrir le Dharma. Sa mort prématuré en 1968 a ralenti le développement du bouddhisme en Pologne. Misiewicz éditeur de la version polonaise du magazine Bouddhiste Ehi passiko, avait aussi le rôle de correspondant pour l’Union Bouddhiste de Pala qui se trouvait à Radom. En 1961, avec l’aide de Teofil Drobny, il traduit La parole de Buddha de Nyanatiloka (Ed. People of Good Will, USA, 1961).

C'est au tournant des années 60 et 70 que les peintres Ursula Broll et Andrzej Urbanowicz à Katowice décidèrent d’explorer la spiritualité et de pratiquer la meditation ; ils font alors appel à une organisation de bouddhisme. L’inspiration première était Les piliers du Zen édité par Phillip Kapleau en 1967. En décembre 1971, des groupes de méditations virent le jour. Henry Waniek fut le  premier leader officieux de ces groupes. En 1973, Andrzej Urbanowicz termina ses expérimentations commencées depuis plusieurs années sur le LSD. Une expérience particulière lui révéla que seul le bouddhisme avait du sens. En février 1974, le premier magazine bouddhiste à paraitre de façon régulière en Pologne est publié. Les premiers, publié par Urszula et  Andrzej s’intitulaient La voie, La voie du Zen. En août 1974, à Kamieńczyk dans les montagnes de Sainte-Croix, Andrzej Urbanowicz organise une retraite de cinq jours inspirée du Zazen (période intense de méditation pratiqué dans les monastères Zen). Un groupe bouddhiste se forme, il deviendra ensuite le Cercle du Zen. C’est grâce à Andrzej Urbanowicz que le bouddhisme a pu exister en Pologne. Un an après, en août 1975, Philip Kapleau, professeur Zen, invité par Urszula et  Andrzej, se rend en Pologne. Au fil du temps, les personnes associés a cette mouvance on crée leurs propres organisations bouddhiste.

En mai 2000, Tenzin Gyatso, le quatorzième Dalai Lama, ouvre une section dans la Bibliothèque de Poméranie à Szczecin[pas clair].

« L’Association Bouddhiste de la Voie du Diamant de la Lignée Kagyu » (Buddyjski Związek Diamentowej Drogi Linii Karma Kagyu) est au registre des associations polonaise depuis le 27 Janvier 1984. En avril 1990, elle entre aux registres d’église et autres organisation religieuse du ministère de l’intérieur et de l’administration.

Voir également[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]