Boleslas Biegas

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Boleslas Biegas
Portrait de Bolesław Biegas, vers 1923,
photographie par Benjamin (?),
Bibliothèque polonaise de Paris.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Bolesław BiegasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Bolesław BiegalskiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
Autres informations
Mouvement
signature de Boleslas Biegas
Signature

Bolesław Biegas, pseudonyme de Bolesław Biegalski, est un peintre et sculpteur symboliste franco-polonais, ainsi qu'un écrivain et auteur dramatique né le à Koziczyn dans la région de Varsovie en Pologne et mort à Paris le .

Biographie[modifier | modifier le code]

L'enfance de Bolesław Biegas est marquée par la mort de ses parents et de son frère qui l'incline vers un tempérament méditatif et morbide.

Salué comme un nouveau Giotto, d'ailleurs comme lui il fut berger, il poursuit ses études grâce à de généreux mécènes, la famille Trutschel, mais son individualisme provoque son renvoi de l'Académie des beaux-arts de Cracovie où il reçut l'enseignement du sculpteur Konstanty Laszczka.

Il se lie à la Sécession viennoise puis s'installe à Paris dans son atelier de la rue de Bagneux[1],[2]. Adolphe Lavée avait également son atelier dans cette rue.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Bolesław Biegas posant dans son atelier parisien en devant son Monument à Chopin inachevé.

La sculpture à l'apparence primitive, monolithique, totémique, porte des mouvances, des sinuosités, très expressives d'une grande virtuosité comme dans son Monument à Chopin, ou son Sphinx du musée d'Orsay de 1902, relief en plâtre aux courbes épurées, mystérieuses, comme habité par une parole primitive. Artiste à l'imagerie sombre et spirituelle, il se passionna pour le thème du sphinx, énigme existentielle à ses yeux, et pratiqua un art pénétré de symbolique cosmologique et philosophique.

Dans sa peinture, il utilisa une technique dite « sphériste » dans de nombreux portraits, qui n'eut guère d'émules, sauf peut-être chez quelques futuristes[réf. souhaitée].

Ses cycles sont nombreux : châteaux mystérieux, la mystique infinie, tableaux bleus, les Vampires de guerre…

Ses œuvres plus tardives évoquent des palais féeriques et illuminés, apparitions nocturnes et autres visions mystiques et oniriques de l'infini.

Le musée Boleslas Biegas à Paris conserve une partie de ses œuvres.

Expositions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cette rue aujourd'hui disparue débutait entre les 85 et 87, rue du Cherche-Midi et finissait entre les 104 et 106, rue de Vaugirard.
  2. Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, Félix et Louis Lazare, 1844, p. 44 (livre numérique Google).
  3. a et b La Bibliothèque polonaise de Paris conserve le legs Biegas depuis 1954.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Xavier Deryng, Biegas et la musique, Bibliothèque Polonaise de Paris (ISBN 83-88385-75-5).
  • Xavier Deryng (dir.), Bolesłas Biegas, Paris, Société historique et littéraire polonaise, 1992, 358 p. — Catalogue de l'exposition du au au château de Bagatelle à Paris.
  • Xavier Deryng, Bolesław Biegas, Paris/Varsovie, Société historique et littéraire polonaise/Bibliothèque polonaise de Paris, ARTgaleria.net, 2011 (ISBN 978-83-932562-0-4).

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