Barberine (pièce de théâtre)

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Barberine
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Barberine est une pièce de théâtre d'Alfred de Musset, une comédie, publiée en deux actes, en 1835, sous le titre La Quenouille de Barberine, puis rééditée en 1853 sous sa nouvelle forme en trois actes, avec son titre définitif.

La pièce n'a été créée sur scène que le , à la Comédie-Française[1]. Elle a été reprise le au théâtre du Vieux-Colombier à Paris.

La scène se déroule en Hongrie sous le règne du roi Matthias Corvin.

Personnages principaux[modifier | modifier le code]

Distribution de 1913

Résumé de la version originale en deux actes[modifier | modifier le code]

Acte I[modifier | modifier le code]

  • Scène 1 : Le Comte Ulric, qui est pauvre, veut travailler à la cour pour gagner de l'argent. Il s'inquiète de laisser sa femme seule car il craint qu'elle ne le trompe, mais elle l'aime et lui jure qu'elle ne le fera pas.
  • Scène 2 : Devant une auberge, le chevalier Wladislas raconte au naïf Rosenberg ses faits d'armes incroyables. Il lui explique aussi comment être aimé des femmes et respecté des hommes.
  • Scène 3 : Ulric est accueilli par la reine à la cour. Il discute ensuite avec Rosenberg et des courtisans. Une fois seuls, Rosenberg et Ulric font connaissance. Alors que Rosenberg (instruit par Wladislas sur la manière dont on doit parler des femmes pour être respecté des hommes) met en doute la fidélité de Barberine, Ulric lève son épée pour le combattre en duel. Mais la reine et des courtisans rentrent et les en empêchent. Ulric et Rosenberg font alors un pari : si Rosenberg réussi à prouver à Ulric que sa femme l'a trompé, Ulric lui donne tous ses biens, sinon, c'est Rosenberg qui lui donne les siens.

Acte II[modifier | modifier le code]

  • Scène 1 : Après s'être reproché d'avoir fait trop vite ce pari, Rosenberg sonne chez Barberine en lui disant qu'il veut lui donner des nouvelles de son mari. Elle l'accueille avec joie.
  • Scène 2 : Ulric achète à Polacco, un marchand ambulant, un miroir permettant de voir si l'être aimé le trompe.
  • Scène 3 : Barberine rejette les avances que lui fait Rosenberg. Mais elle lui dit soudain de monter à la chambre en haut du château : elle l'y rejoindra.
  • Scène 4 : Ulric, en campagne militaire, s'inquiète en croyant voir dans le miroir que sa femme hésite à le tromper.
  • Scène 5 : Dans la chambre que lui a indiqué Barberine, Rosenberg se félicite de sa réussite. C'est alors que les verrous se ferment derrière lui et que Barberine lui dit par un guichet qu'elle l'enferme, car il a voulu la séduire : elle ne le nourrira que s'il file de la laine. Rosenberg, après quelques réticences se met à filer, surpris et dépité.
  • Scène 6 : Ulric lit à la reine la lettre que lui a envoyé Barberine où elle explique ce qui s'est passé avec Rosenberg. Il a gagné le pari. Donc la reine faira à Barberine l'honneur de la visiter en personne, car "le toit sous lequel habite une femme chaste est aussi saint lieu que l'église, et [que] les rois quittent leurs palais pour les maisons qui sont à Dieu."[2]

Adaptations françaises[modifier | modifier le code]

Adaptation au cinéma[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La Quenouille de Barberine sur Data.BNF.fr
  2. Alfred de Musset, Théatre complet, Paris, Éditions Gallimard, , 1365 p., p. 327
  3. « Spectacle : Barberine », sur Data BNF
  4. « Spectacle : Barberine », sur Data BNF
  5. « Spectacle : Barberine », sur data BNF
  6. « Spectacle : Barberine », sur Data BNF
  7. « Barberine », sur Les Archives du Spectacle
  8. « Barberine », sur Les Archives du Spectacle
  9. « Barberine », sur Les Archives du Spectacle

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le Nouveau Dictionnaire des œuvres Laffont-Bompiani, Robert Laffont, 1994, tome 1, p. 622, article « Barberine »
  • Alfred de Musset, « La Quenouille de Barberine », Théâtre complet , Paris, Éditions Gallimard, 1990, 1 365 p., p. 327,

Liens externes[modifier | modifier le code]