Antoine Benedittini

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Antoine Benedittini
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Fonctions
Président
Comité départemental de libération du Gard (d)
-
Membre (d)
Comité départemental de libération du Gard (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
CabrièresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Antoine Joseph BenedittiniVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Antoine Benedittini (1909-1999) est un médecin et résistant français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Antoine Joseph Benedittini naît le à Givet[1]. Il fait ses classes au lycée Blaise-Pascal[2], puis ses études à la faculté de médecine de Montpellier[1], où il soutient une thèse en 1936[3].

Il s’installe comme médecin généraliste à Nîmes[1]. De sensibilité démocrate-chrétienne mais non engagé avant la guerre, il refuse la défaite et s’engage dans la résistance en [1]. Il rejoint le Front national en 1942 par le truchement de Léo Rousson, puis en 1943 le Gallia, qui collecte des renseignements militaires en zone Sud[1]. Il participe à diverses missions de camouflage de résistants et de sauvetage d’aviateurs américains[1]. Il échappe de peu à l’arrestation[1].

Le , lors d’une réunion des divers mouvements de résistance gardois à Nîmes, il est choisi comme premier président du comité départemental de libération[1]. Il bénéficie de l’appui du Parti communiste français, et rassure le Mouvement de libération nationale par ses orientations modérées[1]. Le , il préside la séance inaugurale du comité, faisant preuve d’« impartialité », « sang-froid » et « méthode » selon Pierre Mazier[1]. Il s’élève par la suite contre les « excès » de l’épuration[1].

Le , il s’engage cependant dans la Marine nationale, et donne sa démission du CDL au [1]. Il devient médecin-major d’un commando parachutiste[1].

Une fois démobilisé, il retrouve son cabinet à Nîmes, puis devient médecin-chef de la Sécurité sociale[1]. En 1998, il préface encore le tome III de la série de Pierre Mazier et Aimé Vielzeuf qui paraît chez Christian Lacour[4].

Il meurt le à Cabrières[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m et n Sugier 2009.
  2. Pierre Mazier (préf. Aimé Vielzeuf), Quand le Gard se libérait, Nîmes, Lacour, 1992, p. 54.
  3. BNF 31792278.
  4. BNF 36991736.
  5. « matchID - moteur de recherche des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fabrice Sugier, « Benedittini Antoine dit Le Corse », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.

Liens externes[modifier | modifier le code]