Anti-café

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Ziferblat, un anti-café à Moscou

Un anti-café (parfois appelé café à la minute ou club horaire) est un lieu qui propose un espace de travail, de la nourriture et des boissons, où les clients ne paient que pour le temps qu'ils y passent. Les anti-cafés sont devenus populaires vers 2011 en Russie et dans certains pays de la CEI, avec l'ouverture d'autres anti-cafés indépendants à travers le monde. Les anti-cafés incluent la chaîne Ziferblat, fondée par l'écrivain russe Ivan Mitine en décembre 2010 à Moscou[1], le café « Slow Time », à Wiesbaden, ouvert en 2013[2], et « Dialogues », à Bangalore[3].

Les anti-cafés ciblent principalement les entrepreneurs, les nomades numériques, les étudiants et les créatifs qui ont besoin d'un endroit pas cher et pratique pour faire leur travail et rencontrer d'autres professionnels[3]. Ils peuvent également être utilisés par les entreprises comme lieu de présentation et de conférence de presse à faible coût.

Opération[modifier | modifier le code]

Laboratoire de la bibliothèque créative de Kaliningrad en 2012.

Les clients d'un anti-café ne paient pas directement ce qu'ils boivent et mangent, mais le temps qu'ils y passent, généralement facturé à la minute. Ils peuvent se servir du café, du thé, des collations et des bonbons. En plus de la nourriture et des boissons, les anti-cafés peuvent proposer des jeux de société, des bibliothèques de livres, des installations de coworking, une connexion Wi-Fi, des films et des consoles de jeux vidéo[4]. Les services varient selon les espaces, certains proposant des déjeuners ou des brunchs[5].

Bien que tous les anti-cafés facturent du temps, les stratégies de prix varient. L'Anticafé à Paris facture à l'heure, mais les clients peuvent également payer un tarif journalier moins cher [6],[2]. D'autres comme Be'kech à Berlin ont la possibilité de payer à la minute[7]. Un anti-café à Bordeaux utilise un modèle hybride de facturation d'un tarif fixe pour la première heure et à la minute au-delà[8].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Bert van Pool, « A Trend in European Cities: The Anti-Cafe », The Huffington Post, (consulté le )
  2. a et b (en) « 'Time is money' in new Wiesbaden café », The Local,‎ (lire en ligne)
  3. a et b (en) « We Tried Out The New Bangalore Cafe Where You Pay Only For The Time », OfficeChai,‎ (lire en ligne)
  4. (en-US) Poll, « A Trend in European Cities: The Anti-Cafe », Huffington Post, (consulté le )
  5. « be'kech - Berlin's First Anti-Cafe and Coworking Space », be'kech (consulté le )
  6. « Paris: AntiCafé offers coffee and Wi-Fi for €4 | EuroCheapo », EuroCheapo's Budget Travel Blog, (consulté le )
  7. King, « Berlin's First Anti-Café Opens Its Doors », Culture Trip,
  8. (en) « New cafe charges customers by the hour... », The Connexion - French news and views,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]