Anita Porchet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Anita Porchet
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Nationalité
Activité

Anita Porchet, née à La Chaux-de-Fonds en , est une artiste suisse, émailleuse, elle vit et travaille à Corcelles-le-Jorat. Elle s’initie à l’émaillage dans le cadre familial avant d’entamer une formation dans les beaux-arts. En 1983, elle réalise ses premiers travaux pour l’horlogerie.

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Formée à l'émail par Pierre Schneeberger, elle fait ses études à la Haute École Arc, anciennement l'École supérieure d'arts appliqués de la Chaux-de-Fonds où elle obtient en 1984 un CFC option gravure et émail, puis à l'École cantonale d'art de Lausanne où elle obtient en 1985 son certificat d'aptitude artistique. Elle suit ensuite une formation pratique auprès des émailleuses genevoises May Mercier, Suzanne Rohr et Elisabeth Mottu-Juillerat.

Elle enseigne de 1985 à 1992 le dessin et l'émail à la Haute École Arc. En 1993, elle crée son propre atelier d'émail à Lausanne[1]. Depuis 1995, elle collabore avec des entreprises reconnues dans les métiers d’art telles que Patek Philippe[2] pour la création de la montre de poche « Aube sur le lac », faite à l’occasion du 175e anniversaire de l'entreprise ; Vacheron Constantin[2] pour qui elle a effectué la reproduction du plafond de l’Opéra Garnier à Paris ; Piaget[2] mais également dans d'autres domaines que l'horlogerie comme Hermès International ou Chanel[3].

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • 2016 : "Artisan d'art 2016", Les journées européennes des métiers d’art (JEMA), Vaud[4]
  • 2016 : "Hommage au Talent", Fondation de la Haute Horlogerie, Cité du Temps à Genève[5]
  • 2015 : "Prix Gaïa" dans la catégorie Artisanat-création, Musée international d'horlogerie de la Chaux-de-Fonds[3]
  • 1984 : "Prix Patek Philippe", Manufacture Patek Philippe, Genève

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 2002 : Le bijou suisse au XXe siècle, Musée d'art et d'histoire de Genève, du au
  • 1995-2000 : Diverses expositions collectives, à la Galerie Pomone à Lutry, à la Galerie Rouge à Morges, à la Fondation l’Estrée à Ropraz et à Strasbourg
  • 1995 : Exposition personnelle Anita Porchet, créations contemporaines, Musée de l'horlogerie et de l'émaillerie, Musée d'art et d'histoire de Genève[6]
  • 1994 : Exposition pour un travail réalisé en collaboration avec le peintre Florian Froehlich, pour des bijoux émaillés contemporains, Paris

Collections publiques et privées[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le bijou en Suisse au XXe siècle = Art jewellery in Switzerland in the 20th century = Schweizer Schmuck im 20. Jahrhundert = Gioielli d'arte in Svizzera nel 20° secolo : [exposition] Genève, Musée d'art et d'histoire [du au ], Zürich Schweizerisches Landesmuseum [du au ], Ligornetto Museo Vela [du au ] / [Commissariat général Fabienne Xavière Sturm, Esther Brinkmann], Lausanne : La Bibliothèque des arts, 2002, p. 148-149.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le bijou en Suisse au 20e siècle = Art jewellery in Switzerland in the 20th century = Schweizer Schmuck im 20. Jahrhundert = Gioielli d'arte in Svizzera nel 20° secolo : [exposition] Genève Musée d'art et d'histoire [du 23 mai au 22 septembre 2002], Zürich Schweizerisches Landesmuseum [du 18 décembre 2002 au 16 février 2003], Ligornetto Museo Vela [du 22 juin au 17 août 2003] / [Commissariat général Fabienne Xavière Sturm, Esther Brinkmann], Lausanne : La Bibliothèque des arts, 2002, p. 148-149
  2. a b et c (en) Jessica Michault, « One Swiss Woman Keeping Tradition of Enamel Vibrant », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  3. a et b « Les trois lauréats du Prix Gaïa 2015 », sur fhs.swiss (consulté le ).
  4. « Journée des métiers d'art ! - Journee Des Metiers D'Art-Vaud », sur Journee Des Metiers D'Art-Vaud (consulté le ).
  5. Servan Peca, « La haute horlogerie récompense la lenteur », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Samedi littéraire, Journal de Genève et Gazette de Lausanne, 26-27 août 1995, p. 24

Autre source[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]