Almafuerte (groupe)

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Almafuerte
Description de cette image, également commentée ci-après
Almafuerte en concert à Santa Fe, en 2012.
Informations générales
Pays d'origine Drapeau de l'Argentine Argentine
Genre musical Heavy metal, hard rock, thrash metal (débuts), speed metal (débuts)
Années actives 19952016
Labels DBN (1995-1998), Interdisc (1998-2001), Dejesu Records, (2001-2016), Tocka Discos (2006-2009)
Composition du groupe
Anciens membres Ricardo Iorio
Claudio Marciello
Beto Ceriotti
Bin Valencia
Juan Esposito (†)
Claudio Cardaci
Rodolfo Márquez
Walter Martínez

Almafuerte est un groupe argentin de heavy metal, originaire de Buenos Aires. Il est formé en 1995 par le bassiste et compositeur Ricardo Iorio après la séparation de Hermética.

Biographie[modifier | modifier le code]

Peu après la séparation de Hermética, en décembre 1994, Ricardo Iorio commence à répéter avec le guitariste Claudio Marciello et le batteur El Reloj Juan Esposito en tant qu'invité pour les premières répétitions durant lesquelles ils trouvent un batteur stable. Finalement, ils choisissent le batteur Claudio Cardaci. Quelques mois plus tard, le , les débuts d'Almafuerte se déroulent au Teatro Arpegios. Bientôt, ils publient leur premier album, Mundo guanaco.

Dans le groupe, Iorio fait ses débuts comme chanteur stable. Mundo guanaco comprend deux reprises de chansons populaires argentines : Desencuentro et De los pagos del tiempo. Como los bueyes est écrite par Pedro Bonifacio Palacios. Zamba de resurrección fait participer Iorio pour la deuxième fois.

En 1996, ils sortent leur deuxième album, intitulé Del entorno, et produit par Flavio Cianciarulo, bassiste de Los Fabulosos Cadillacs, avec qui Iorio enregistre un album l'année suivante. Le groupe est mieux organisé, Iorio écrit les paroles et Marciello la musique. Cette année, ils présentent l'album à Buenos Aires, puis effectuent une tournée nationale. Après cette tournée, le batteur Claudio Cardaci est expulsé, et remplacé par Rodolfo Márquez, qui est lui-même ensuite remplacé Walter Martínez. À la fin 1997, le premier album live d'Almafuerte, En vida, qui comprend deux nouvelles chansons studio, est publié.

À la mi-1998, le groupe publie l'album intitulé Almafuerte, produit par Ricardo Mollo. Cet album marque l'arrivée du groupe chez un label international, Interdisc, propriété de PolyGram, qui sera racheté l'année suivante par Universal. Le sort le film El Visitante ; Ricardo Iorio reçoit un appel du producteur lui demandant si le groupe pouvait s'occuper de la bande-son[1]. Le groupe accepte et enregistre le morceau homonyme qui sera inclus dans leur album A fondo blanco.

Au cours de l'année 2000, Bin Valencia remplace le batteur Walter Martínez. Cette même année, Iorio fait polémique lorsqu'il parle, lors d'un entretien avec le magazine Rolling Stone Argentina[2], de la communauté juive, des propos considérés comme antisémites par divers secteurs et qui amènent des plaintes à l'Instituto Nacional contra la Discriminación, la Xenofobia y el Racismo[3], qui mène Víctor Ramos, alors président de l'Institut, à intenter un procès contre lui[4]. Dans les entretiens qui suivent, il déclare ne pas être antisémite[5], et que ses propos ont été sortis de leur contexte[6]. La plainte est finalement rejetée par la justice[7].

Cette même année, il fait de nouveau face à la polémique après la sortie de l'album Piedra libre, dans lequel il rend hommage au militaire et nationaliste argentin Mohamed Alí Seineldín, vétéran de la guerre des Malouines[8].

En 2003 sort le dixième album du groupe, le huitième studio, Ultimando, dans lequel Iorio quitte sa place à la basse, en raison de problèmes de tendinite. Au cours de l'année 2004, des rumeurs sur une éventuelle réunion d'Hermética circulent, mais il n'en sera rien. Almafuerte fête ses 10 ans au début de 2005 avec la sortie de son troisième album live, 10 años. En octobre de la même année, il participe à un concert avec Megadeth, qui sera enregistré et publié en DVD. Au cours de l'année 2006 sortit leur neuvième album studio, Toro y pampa. Puis sort en 2009 En Vivo Obras, un CD/DVD comprenant leurs concerts du [1].

En mai 2016, Iorio annonce la séparation d'Almafuerte.

Membres[modifier | modifier le code]

Derniers membres[modifier | modifier le code]

Anciens membres[modifier | modifier le code]

  • Juan Esposito - batterie
  • Claudio Cardaci - batterie
  • Rodolfo Márquez - batterie
  • Walter Martínez - batterie

Chronologie[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

  • 1995 - Mundo guanaco
  • 1996 - Del entorno
  • 1998 - Almafuerte
  • 1999 - A fondo blanco
  • 2001 - Piedra libre
  • 2003 - Ultimando
  • 2006 - Toro y pampa
  • 2012 - Trillando la fina

Vidéographie[modifier | modifier le code]

  • 1995 - El pibe tigre
  • 1996 - Amistades de tierra adentro
  • 1999 - Convide rutero
  • 1999 - A vos amigo
  • 1999 - El visitante
  • 2006 - Donde esta mi corazón

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (es) « Almafuerte », sur CMTV (Comunicado de prensa) (blog), (consulté le ).
  2. (es) Ricardo Iorio, « Rolling Stones », Rolling Stone, no 24,‎ , Yo creo que debe haber pocas personas que no sean judías que sepan tanto de judaísmo como yo. Y si hay algo que yo valorizo de mi Nación es el libre culto. El libre culto hace bien al orden social. Lo que pasa es que nos falta tiempo de desarrollo. Somos una sociedad que se independizó de España hace apenas 200 años. Pero para nada estoy en contra de nadie. Estoy a favor de todos. Que prefiero a los pecadores antes que a los santos, sí. Pero es bueno que haya diversidad religiosa. Eso sí: si vos no sos judío, no me vengas a cantar el “Hava naguila” en la fiesta judía. Y si vos sos judío no me vengas a cantar el Himno, la concha de tu madre. ¿Me entendés? Cada lechón en su teta es el modo de mamar. Lo que no me gusta es que a mi país traigan guerras intestinas de otros lares. Y eso se evita siendo argentino. Ojalá los políticos se dieran cuenta.
  3. (es) « El mismo día que salió publicada la revista, el INADI recibió más de diez llamados que denunciaban a Iorio, Palabras del titular del INADI en entrevista para Página/12 », sur pagina12.com.ar, (consulté le ).
  4. (es) Fernando D'Addario, « Un juez evaluará si Ricardo Iorio merece condena por antisemitismo », sur pagina12.com.ar (consulté le ).
  5. (es) « Tras la tormenta por sus declaraciones, Ricardo Iorio pide disculpas a su manera », sur pagina12.com.ar.
  6. (es) Yo no me considero antisemita, nunca, jamás dije eso. Ellos lo consideraron porque defender a la nación para los israelíes es ser nazi. - Ricardo Iorio, Si se calla el cantor Nº 4, 2003.
  7. (es) « Caso Iorio: la solución no es la censura », sur clarin.com.
  8. (es) « Iorio reivindica a Seineldín », sur Diario Página/12.

Liens externes[modifier | modifier le code]