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Alain Cojean

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Alain Cojean
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (62 ans)
BrestVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Œuvres principales

Alain Cojean (né le , en Bretagne) est un chef d'entreprise français, fondateur de la chaîne de restauration Cojean, dont il a été le président de 2000 à 2019, tout en étant investi dans des projets humanitaires.

Création de la chaîne de restauration Cojean

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En 2000, il monte une nouvelle entreprise de restauration, qui deviendra l'enseigne Cojean, et que les médias qualifient de "fast good"[1].

En 2001, il ouvre à Paris près de la Place de la Madeleine le premier restaurant de la chaîne de restauration rapide Cojean Suivront trente-cinq adresses à Paris et à Londres[2],[3],[1]

L’entreprise a la réputation d’avoir « métamorphosé la façon de déjeuner vite à Paris »[4]. La profession remarque rapidement ce nouveau venu, que l’on prend pour un "extraterrestre"[5].

Cojean a souvent été copié : « Cojean a engendré des copies partout et on compte maintenant près de six mille établissements de ce type en France »[6], précise Bernard Boutboul, le directeur de Gira Conseil dans un entretien avec le journal L’Indépendant.

En 2017, Alain Cojean cède l’entreprise mais en reste le président. Fidèle à sa conception de l’entreprise, il reverse la moitié du produit de la vente de ses parts aux cadres de l’entreprise et à sa nouvelle fondation, et permet à tous les directeurs des restaurants du groupe de devenir actionnaires[7].

En 2019, l’entreprise de restauration Cojean devient labellisée BCorp[8] et Alain Cojean en quitte la présidence[9],[7].

Projets philanthropiques

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La fondation "nourrir aimer donner"

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Alain Cojean défend l'idée que l’entreprise, outre la quête du gain, se doit d'être utile. Raison pour laquelle il fonde en 2011 la fondation « nourrir aimer donner »[10] sous l’égide de la Fondation de France. Son financement est assuré par 10 % du résultat annuel de l’entreprise Cojean. « La fondation "nourrir aimer donner" a pour but de lutter contre la pauvreté et de contribuer au développement durable des communautés les plus démunies en travaillant notamment sur l’accès à l’eau et à la nourriture et d’une manière générale, de lutter contre toute forme d’injustice », précisent les statuts.

La fondation monte et accompagne des projets d’aide à l’insertion des plus démunis, notamment un centre de formation à la pâtisserie, pour des jeunes handicapés et sourds-muets à Calcutta, « Shuktara Cakes »[11],[12],[13], un autre centre de formation à la pâtisserie à Siem Reap, au Cambodge.

2022 : Nourritures célestes, Mama Éditions (ISBN 9782845944411) [14],[15],[16]

Notes et références

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  1. a et b Le JDD, « Alain Cojean, l'homme qui nourrit les "bio-bio" », sur lejdd.fr (archivé sur Internet Archive)
  2. « Cojean va accélérer ses ouvertures de restaurants », sur Le Figaro,
  3. « Nantes. « La restauration rapide s’est réinventée » », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  4. Marie-Hélène MARTIN, « Le concombre démasqué », sur Libération
  5. Yasmine TIGOÉ, « Nantes. « La restauration rapide s’est réinventée » »,
  6. Gilles Goujon, « LES NOUVELLES FORMES DE RESTAURANTS »,
  7. a et b « Alain Cojean cède les manettes et le contrôle de sa chaîne », sur Les Echos,
  8. « Un label américain arrive en France pour récompenser les valeurs éthiques des entreprises », Le Figaro,
  9. « Cojean - Le propriétaire fondateur Alain Cojean passe la main », sur Food & Sens,
  10. « L’autre vie du restaurateur Alain Cojean », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  11. « French cakes to beat life's challenges », sur telegraphindia.com
  12. (en-GB) Shuktara Cakes, « Shuktara Cakes », The Telegraph India,
  13. « Meet the inspiring bakers of Shuktara Cakes », sur telegraphindia.com, The Telegraph India,
  14. « Alain Cojean, l’ex-patron philanthrope qui prend «soin des gens», raconte sa quête de spiritualité », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  15. « Alain Cojean, restaurateur humaniste », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  16. « Un apéro avec Alain Cojean : « Tout ce qui arrive actuellement, c’est la conséquence du non-partage » », Le Monde,‎ (lire en ligne)