Agrégation de médecine en France

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En France, les concours d'agrégation de médecine étaient des modes de recrutement dérogatoire au droit commun d'un ensemble de professeurs des universités praticiens hospitaliers dans les disciplines médicales.

L’agrégation de médecine en France

Dans les facultés de médecine française, suite à l'institution de places d'agrégés en 1823, des concours furent organisés par chaque faculté (Paris, Montpellier et Strasbourg), mais c'est seulement en 1875 que le concours devient national et est destiné à pourvoir toutes les facultés et écoles ; il a lieu à Paris. En 1887, les épreuves d'admissibilité sont fixées de la manière suivante : les sujets sont tirés au sort et comprennent un exposé oral des titres et travaux et une leçon de ¾ d'heure avec 3 à 4 heures de préparation. Les épreuves d'admission comprennent une leçon d'une heure (après 24 ou 48 heures de préparation libre) et des épreuves pratiques. En 1910, Glafira Ziegelmann sera la première femme admissible à l'agrégation de médecine[1].

Dans les territoires ayant été sous souveraineté française au XXe siècle

La thèse d'agrégation est supprimée en France, mais elle existe toujours dans certains pays d’expression française d’Afrique et de Madagascar[2].

Notes et références

Voir aussi