Thomas Johann Seebeck

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Thomas Johann Seebeck
Description de cette image, également commentée ci-après
Th. J. Seebeck, opticien allemand

Naissance
Reval (Gouvernement d'Estland)
Décès (à 61 ans)
Berlin (Royaume de Prusse)
Nationalité Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
Résidence Bayreuth, puis Berlin
Domaines optique, chimie physique
Institutions Académie de Berlin (1814)
Diplôme université de Göttingen (1802)
Renommé pour spectroscopie, activité optique, Sensibilité ISO, effet Seebeck

Thomas Johann Seebeck ( à Tallinn (Empire russe) - à Berlin (Royaume de Prusse)), est un physicien prussien qui découvrit l'effet Seebeck en 1821.

Biographie

Épitaphe de Seebeck.

Thomas Johann Seebeck est né à Reval en gouvernement d'Estonie dans une famille de marchands allemande. En 1795, il épouse à Bayreuth Juliane-Amélie Boyé, une fille du conseiller prussien Moritz Boyé[1]. Diplômé de médecine en 1802 à l'université de Göttingen, il est d'abord précepteur à Iéna, à Bayreuth (1810-1812) puis à Nuremberg et se consacre à l'étude des sciences expérimentales.

Il rencontra Goethe avec qui il travailla sur la théorie des couleurs et la sensation lumineuse : c'est ainsi qu'il étudia le rayonnement thermique des différentes raies du spectre de la lumière blanche. En 1808 il obtint le premier un amalgame de potassium et découvrit en 1810 la sensibilité d'une solution aqueuse d'oxyde argentique (étape essentielle vers la photographie couleur). La même année il découvrit les propriétés magnétiques du nickel et du cobalt, puis en 1818 l’activité optique (rotation du plan de polarisation) des solutions sucrées.

Il travailla ensuite à l'université de Berlin et s'y consacra à la magnétisation du fer et de l’acier par des bobines électriques. En 1821, il découvre l'effet Seebeck : une différence de potentiel apparaît à la jonction de deux matériaux lorsqu'ils sont soumis à un gradient de température. Cet effet est à la base de la génération d'électricité par effet thermoélectrique et de la mesure de température par thermocouples.

Il fut membre de l'Académie de Berlin en 1814.

Notes et références

  1. D'après B.M., « Gedenktafel für einen großen Physiker », Heimatkurier – das historische Magazin des Nordbayerischen Kuriers, no 2,‎

Articles connexes

Liens externes