Fenêtre de Viviani

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 7 avril 2021 à 14:05 et modifiée en dernier par 2a01:e0a:96f:e640:60f5:458b:55da:aba3 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Vue en perspective de la fenêtre de Viviani

La fenêtre de Viviani est une courbe algébrique gauche, et une courbe fermée, définie comme l'intersection d'une sphère et d'un cylindre circulaire de rayon moitié de celui de la sphère, et passant par le centre de la sphère.

Vincenzo Viviani proposa en 1692 le problème d'architecture suivant[1] : il s'agissait de percer une coupole hémisphérique de quatre fenêtres de telle façon que la surface restante de la coupole soit quarrable. John Wallis, Gottfried Wilhelm Leibniz et Jean Bernoulli étudièrent naturellement le cas simple de fenêtres circulaires, et durent étudier la courbe intersection du cylindre et de l'hémisphère, donnant à cette courbe le nom de « fenêtre de Viviani »[2].

L'architecte Paul Andreu a dessiné le dôme du Musée maritime d'Ōsaka, en disposant les armatures selon un réseau de courbes de Viviani parallèles.

Équations de la fenêtre de Viviani

On a les représentations suivantes[3] (pour une sphère de rayon R) :

Système d’équations cartésiennes : et , cette dernière expression venant de celle d'un cylindre de centre , de rayon et d'axe parallèle à l'axe des  : .
Paramétrisation cartésienne :

La sphère peut être paramétrée par

En reportant dans l'équation du cylindre, on obtient :

Donc et le paramétrage de la courbe de Viviani :

avec

Notes et références

Le dôme du musée maritime d'Osaka.

Références

  1. L'énoncé complet du problème est donné dans l'article de D. Lanier, cf. infra.
  2. Cf. Chasles, p. 141.
  3. Fenêtre de Viviani, sur Mathcurve.com