Claude de Mesmes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 2 avril 2019 à 14:06 et modifiée en dernier par Mywiz (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Claude de Mesmes
Claude de Mesme
Fonctions
Surintendant des Finances
avec Michel Particelli d'Émery
-
Surintendant des Finances
avec Nicolas de Bailleul
-
Ambassadeur
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Famille
Père
Jean Jacques de Mesmes d'Avaux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Antoinette Grossaine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Henri de Mesmes (d)
Jean-Antoine de Mesmes d'Avaux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Blason

Claude de Mesmes, comte d’Avaux (1595-1650), est un diplomate et homme de lettres français issu d’une ancienne maison en Guyenne. Il devint Surintendant des finances l’année de sa mort.

Biographie

Membre de la famille de Mesmes, il est le fils d'Antoinette de Grossaine († 1643), Dame d'Avaux, d'Irval, du Breuil et de Vendeville, et de Jean-Jacques de Mesmes (†1642), seigneur de Roissy, conseiller d'Etat (1630) et Doyen du Conseil. Ambassadeur de France auprès de la République de Venise (1627)[1], il fait secourir le duc de Nevers et empêche une querelle avec Urbain VIII. En 1634, il effectue une mission diplomatique au Danemark et en Suède. En 1635, il contribue à la conclusion de l’armistice entre le royaume de Suède et la République des Deux Nations avec le traité de Stuhmsdorf, où il fait la connaissance de plusieurs magnats polonais (notamment Rafał Leszczyński, 1579-1636). Le comte d'Avaux conclut pour la France deux traités avec la Suède (1638 et 1641). De 1643 à 1648, il prend part aux fastidieuses négociations qui débouchent sur les Traités de Westphalie, mettant un terme à la guerre de Trente Ans.

Dès 1644 à 1650 il fait rebâtir par Pierre Le Muet l'hôtel familial d'Avaux à Paris à 71 Rue du Temple dans le Marais. Il existe toujours et est maintenant connu sous le nom de Hôtel de Saint-Aignan. Il est occupé par le Musée d'art et d'histoire du judaïsme.

Après 20 ans de services, les intrigues de son collègue Servien, le font destituer[2]. Exilé dans ses terres, il est placé aux finances en 1650, mais meurt peu après.

Œuvres

  • Mémoires touchant les négociations du traité de paix à Munster (1674)
  • Lettres de d'Avaux et de Servien (1650)
  • Exemplum litterarum ad seren. Daniae regem script (1642)

Notes et références

  1. Le grand dictionnaire historique ou mélange curieux de l'histoire sacrée et profane par Louis Moreri, Volume 2 (1683) disponible sur Google Livres
  2. Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t.1, Ch.Delagrave, 1876, p. 185

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes