Carl Meinhof

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 22 novembre 2020 à 13:20 et modifiée en dernier par Martin Carayol (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Carl Meinhof
Carl Meinhof avant 1936.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
GreifswaldVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
Erlanger Wingolf (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Carl Friedrich Michael Meinhof, né le et décédé le , est un linguiste allemand et l’un des premiers linguistes à étudier les langues africaines. Son œuvre la plus notable est le développement de la grammaire comparée des langues bantoues à partir du travail de Wilhelm Bleek. Meinhof a aussi étudié d’autres langues africaines dont notamment des groupes classifiés à l’époque comme les langues kordofaniennes, bushman, khoikhoi, et hamites.

Biographie

Meinhof est né à Barzwitz (aujourd’hui Barcowice) près de Rügenwalde dans la province de Poméranie. Il étudie la théologie à Halle, Erlangen et à l’université de Greifswald où il étudie aussi la linguistique. De 1886 à 1903 il est instituteur à Wolgast et Stettin et est aussi pasteur à Zizow en Poméranie. Il travaille comme missionnaire et étudie le douala[1]. En 1899, il publie Grundriss einer Lautlehre der Bantusprachen[1].

En 1902 il est envoyé à Zanzibar par le gouvernement[1]. Il est nommé professeur au Seminar für Orientalische Sprachen (de) de Berlin où il enseigne de 1903 à 1909[2]. En 1909, il devient professeur à l’Institut colonial de Hambourg. En 1910 il fonde le journal Zeitschrift für Kolonialsprachen (aujourd’hui Afrika und Übersee). Il est nommé président du Séminaire pour les langues coloniales et, lorsque l’université de Hambourg est fondée en 1919, obtient la première chaire en études africanistes[2].

Il devient membre du Parti nazi en 1933[3]. Il prend sa retraite en 1936 mais continue ses recherches jusqu’à son décès en 1944[2].

Notes et références

Bibliographie

  • Ernst Dammann, « Meinhof, Carl S. 670-671 », dans Neue Deutsche Biographie 16, (lire en ligne)
  • « Carl Meinhof », dans Encyclopædia Britannica (lire en ligne)
  • (de) Hilke Meyer-Bahlburg et Ekkerhard Wolff, Afrikanische Sprachen in Forschung und Lehre : 75 Jahre Afrikanistik in Hamburg 1909-1984, Berlin, Dietrich Reimer, , 230 p. (ISBN 3-496-00828-8)

Liens externes