Yōzō Hamaguchi
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
浜口 陽三 |
Nom de naissance |
濱口 陽三 |
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Famille |
Hamaguchi Gibei (d) |
Fratrie |
Yoshirō Hamaguchi (d) |
Conjoint |
Keiko Minami (en) |
Yōzō Hamaguchi (浜口 陽三, Hamaguchi Yōzō ) (1909-2000) est un artiste peintre et graveur japonais.
Biographie
[modifier | modifier le code]Yōzō Hamaguchi est né le dans la préfecture de Wakayama, au Japon[1]. Âgé de six ans, il déménage avec ses parents à Chōshi. La famille Hamaguchi travaille depuis des générations à la tête d'une fabrique de sauce à base de soja, la Yamasa. Le jeune homme étudie d'abord la peinture auprès de Mango Kobayashi (1870-1947), peintre de yō-ga, et la sculpture avec Daimu Tatehata (1880-1942), avant d'intégrer en 1927 l'école des beaux-arts de Tokyo. Il part pour Paris en 1930. Il expose ses peintures au Salon d’automne, au Salon des indépendants et au Salon des Tuileries. En 1937, il participe à la fondation de la Société des artistes indépendants japonais (自由美術家協会, Jiyū Bijutsuka Kyōkai), qui durant trois ans, traversée par un courant avant-gardiste, tenta la reconnaissance de certaines formes d'expressions (photographie et graphisme)[2]. Durant son séjour français[1], il expérimente la manière noire, technique de gravure qui deviendra son principal médium[3]. Il quitte ensuite la capitale française en 1939 et est mobilisé durant la guerre du Pacifique.
En 1953, il revient s'installer à Paris et s'y fixer ; il possède un atelier au 14 rue Émile-Dubois[1],[4]. En 1957, il obtient le grand prix du musée national d'Art moderne de Tokyo à la première biennale de l'estampe. En 1958, il expose ses gravures à Paris chez Berggruen, puis entre autres et successivement chez Ditesheim à Neuchâtel, au Prints Club de Cleveland, chez Cramer à Genève, à la Vorpal Gallery de San Francisco, chez Fitch à New York, et pour la Graphic's International de Washington où il présente un album de gravures remarquées (1974)[3],[5].
En 1981, il quitte Paris pour San Francisco où il vit durant quinze ans avec son épouse, l'artiste Keiko Minami (1911-2004). Le couple retourne vivre à Tokyo en 1996[6].
En 1998, la Yamasa Corporation ouvre un musée consacré à Tokyo comprenant environ 60 œuvres de Hamaguchi[7].
Il meurt le à Tokyo[1].
Œuvre
[modifier | modifier le code]Son travail comprend essentiellement des gravures à la manière noire, plus de 130, qui sont de dimensions variables. Les petits formats sont très recherchés car l'artiste y concentra la quintessence de son art. Ses thèmes originaux sont les natures mortes, les paysages et les animaux[3].
Collections publiques
[modifier | modifier le code]États-Unis :
France :
- Poisson et fruits, estampe, avant 1955, achat de l'État français[9].
- Fruits dans un compotier, estampe, avant 1961, Strasbourg, musée d'Art moderne et contemporain[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Hamaguchi Yōzō » (voir la liste des auteurs).
- Yōzō Hamaguchi (1909-2000) », sur data.bnf.fr.
- (en) Jelena Stojkovic, Surrealism and Photography in 1930s Japan: The Impossible Avant-Garde, Londres, Routledge, 2020, p. 38 — extrait en ligne.
- « Hamaguchi, Yozo », in: Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France (1830-1950, AMG-Flammarion, 1985, p. 147.
- L'estampe contemporaine à la Bibliothèque nationale, [exposition], Paris, Bibliothèque nationale, 25 octobre-, p. 115 — sur Gallica.
- (en) Yōzō Hamaguchi (1909 - 2000) : liste des expositions de 1955 à 1999 — sur Artist-Info.
- (en) « The Life of Hamaguchi Yozo », sur le site du Musée Hamaguchi Yozo: Private Collection.
- (en) « Musée Hamaguchi Yozo », sur le site officiel du musée.
- Yōzō Hamaguchi, catalogue en ligne du LACMA.
- Notice no F/21/6958, base Arcade, ministère français de la Culture.
- Notice no 00160013086, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :