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Yossef Weiz

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Yossef Weiz
Yossef Weiz
Biographie
Naissance
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
IsraëlVoir et modifier les données sur Wikidata
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Yossef Weiz (en hébreu : יוסף ויץ), né en 1890 à Boremel et mort en 1972 en Israël, était l'un des dirigeants du Fonds national juif, et l'un des principaux activistes dans le reboisement et l'acquisition de terres en Eretz Israël au cours des années 1930.

Début de vie

Youssef Weiz nait dans la province de Volhynie, dans la Zone de Résidence de l'Empire russe. Son père Abraham était un soutien des Amants de Sion et un forestier, et son grand-père Baruch était le rabbin de la ville. Il a étudié dans une yeshiva et à l'âge de quatorze ans, il travaillait déjà pour gagner sa vie. Il entreprend des études d'agronomie mais est empêché par les Cent-Noirs.

Espérant émigrer en terre d'Israël, il émigre en 1908 durant la seconde vague d'Aliyah avec sa sœur Miriam. Ils s'installent à Rehovot, et commence à travailler dans un vignoble. Dans le même temps, il entre dans la vie publique et rejoint la branche du parti Hapoel Hatzair.

Après son arrivée dans le Yishouv, Weiz visite de nombreux villages juifs et s'installe en Galilée.

Activités dans le KKL

Après la Première Guerre mondiale, il est nommé responsable au KKL, dont il devient président à l'issue de la Guerre de 1948.

Il participe activement à l'achat de terres, et dans ces écrits, il décrit, quotidiennement, le processus d'assèchement du Lac de la Houla et de la Vallée de Héfer, et l'évolution du reboisement des Montagnes de Nazareth.

En tant que chef du Département des forêts du KKl, Weitz a mis en pratique sa vision d'Israël en tant que pays boisé. Il a été encouragé par David Ben-Gurion, qui voulait planter un milliard d'arbres en une décennie.

Depuis sa nomination en 1932, les activités de Weitz se sont concentrées sur l'acquisition de terres et il a vu cela comme un objectif vital pour l'établissement d'un État juif. Lorsque Weitz est devenu responsable de l'achat des terres, le KKL a commencé à acheter des terres directement aux propriétaires terriens arabes. Au cours de son mandat, il a commencé à acheter des terres dans des régions qui jusqu'alors une faible présence juive, comme les montagnes de Judée, la Galilée occidentale et le sud du Néguev .

En 1949, il proposa une collaboration du KKL avec le gouvernement israélien dans la recherche sur les techniques de plantation, en particulier dans les zones arides, et dans le développement d'une industrie du bois. Il crée également des pépinières. Le plan améliorerait les forêts indigènes, travaillerait au reboisement des régions vallonnées, arrêtent la désertification.

Postérité

Après la mort de son fils Yéhiam, durant l'opération de la Nuit des ponts en 1946, Weiz lui consacre un livre retraçant sa vie et décrivant sa contribution dans la naissance de l'État. Yossef Weiz meurt en 1972.

En 1966, à la demande de Weitz, la forêt de Yatir a été plantée dans le désert du Néguev. Il a décrit le projet comme « faire reculer le désert avec des arbres, pour créer une zone de sécurité pour le peuple d'Israël ». La forêt, nommée d'après la ville biblique de Yatir, est aujourd'hui la plus grande forêt cultivée en Israël.

En son souvenir une circonscription du Nord du pays porte le nom de "Maalé-Yossef" ainsi qu'un moshav dans le sud du pays qu'on a nommé Talmei Yosef.

Controverse

Conflit avec les Arabes

Benny Morris et Ilan Pappé s'appuient sur une de ses citations pour montrer sont soutien au transfert des Arabes durant la guerre, en 1948 : « Il doit être clair qu'il n'y a pas d'espace dans le pays pour deux peuples [...] Il n'y a pas d'autre moyen que de transférer les Arabes d'ici vers les pays voisins, de les transférer tous »[1].

Plus tard dans sa vie, les opinions de Weitz semble avoir été plus conciliantes envers les Arabes et il aurait refusé d'assister aux cérémonies consacrées à la réinstallation de Juifs en Cisjordanie après la guerre de 1967.

Notes et références

  1. Benny Morris, The Birth of the Palestinian Refugee Problem 1947/1949, Cambridge University Press, 1987, p. 27.

Liens externes