Iván Márquez (guérillero)
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Cet article est une ébauche concernant un homme politique et un militaire colombien.
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| Naissance | |
|---|---|
| Nom dans la langue maternelle |
Luciano Marín Arango |
| Pseudonyme |
Iván Márquez |
| Nationalité | |
| Activités |
| Parti politique | |
|---|---|
| Membre de |
Iván Márquez, de son vrai nom Luciano Marín Arango, né à Florencia (Caquetá) en 1955, est un homme politique et guérillero colombien, membre des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Selon Bogota Iván Márquez aurait été victime en 2022 d'un attentat au Venezuela, mais Caracas dément cette affirmation[1].
Biographie
Il enseigne durant quelques années la biologie dans un collège au nord du département de Caquetá, et s'engage en 1980 dans le troisième front des FARC qui opérait dans les montagnes environnantes.
Il se réinsère dans la vie civile après les accords de La Uribe entre les guérilleros et le gouvernement de Belisario Betancur, en 1984, et devient député suppléant de l'Union Patriotique. À la suite de la répression qui vise ce parti, qui voit notamment les assassinats de la plupart de ses collègues parlementaires et alors que lui-même reçoit de menaces de mort, il reprend les armes à la fin des années 1980. Intégré au Bloc caraïbes sous le pseudonyme d'Iván Márquez, il est considéré comme le principal adjoint d'Efrain Guzmán et est appelé à rejoindre le secrétariat des FARC dans les années 1990. Il assume finalement le commandement du Bloc caraïbes après le décès d'Efrain Guzmán en 2003, ainsi que les contacts internationaux de l'organisation depuis la mort de Raúl Reyes en 2008[2].
Il est le négociateur principal des FARC lors des négociations de paix avec le gouvernement colombien de 2012 à 2016[3].
En août 2019, il annonce reprendre les armes, accusant le gouvernement de ne pas respecter les termes de l'accord[3]. La dissidence qu'il dirige entend adopter une nouvelle manière de mener le conflit, notamment en mettant fin aux attaques contre l’armée. « Nous aurons un nouveau mode opératoire contre l’État. Nous ne répondrons qu’à l’offensive. Nous ne voulons pas continuer à nous entretuer entre frères de classe pendant qu’une oligarchie arrogante continue de manipuler notre destin », souligne Ivan Marquez dans sa vidéo, précisant que les attaques ne viseraient plus désormais que l'« oligarchie »[4].
Le gouvernement américain offre une prime pouvant atteindre dix millions de dollars pour sa capture[5].
Selon les autorités colombiennes, Iván Márquez aurait été blessé et hospitalisé, en 2022, dans attentat au Venezuela, mais cette affirmation est démentie par Caracas[1].
Annexes
Notes et références
- Colombie : le gouvernement annonce la mort de Nestor Vera, principal dirigeant de la dissidence des FARC
- Los del secretariado de las Farc que siguen en la mira, semana.com, 23 septembre 2010
- « En Colombie, le réarmement des FARC et la revanche de l'extrême-droite paramilitaire », sur lvsl.fr,
- Pascale Mariani, « En Colombie, l’ex-guérilla des Farc est minée par les divisions », sur Mediapart,
- « Colombie: Washington offre une prime pour capturer des dissidents des Farc », sur Le Figaro.fr,
Liens externes
Iván Márquez, el parlamentario, el guerrillero, el delegado, Semana,
