Aller au contenu

Jean-Pierre Cescosse

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 15 juin 2022 à 14:34 et modifiée en dernier par Bot de pluie (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Jean-Pierre Cescosse
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (61 ans)
Nationalité
Activité

Jean-Pierre Cescosse est un écrivain français né le [1].

Œuvres

  • Rimbaud et le Cac 40, nouvelles, Le Dilettante, 1997
  • Après dissipation des brumes matinales, nouvelles, Le Dilettante 1999
  • Manœuvres de diversion en attendant la nuit, roman, Flammarion, 2000
  • Nos dernières frivolités, nouvelles, Flammarion, 2002 (Prix Thyde Monnier de la SGDL)
  • Légèrement étrangères, nouvelles, Flammarion, 2003
  • Mécréants, roman, Flammarion, 2005
  • Croquis, essais, Aden, 2012 (finaliste du Grand Prix de la critique littéraire 2012 décerné par le Pen Club de France et l'association internationale de la critique littéraire)

De à , il a tenu une chronique mensuelle ("Zone Franche") dans La Nouvelle Quinzaine littéraire, qui poursuit La Quinzaine littéraire, créée par François Erval et Maurice Nadeau en 1966[2]. À compter de mars 2020, le magazine en ligne Diacritik accueille ses chroniques mensuelles.

Presse (sélection)

« Rimbaud et le CAC 40 », Le Dilettante 1997

« Un mode de non-emploi de la société moderne, ou comment le repos rêveur s’avère, en dernière instance, la meilleure arme à opposer au décervelage généralisé. »

Bertrand Leclair-Les Inrockuptibles , 21 au


« Après dissipation des brumes matinales », Le Dilettante 1999

« Tranchant comme un couteau. Plus exactement comme un scalpel, qui travaille la chair vive de la réalité. Huit récits, autant d’exercices de dissection qui n’excluent pas l’empathie et même la tendresse.»

Jean-Louis Kuffer- 24 heures, Lausanne, 16 aout 1999

« Les 10 pages magnifiques de la nouvelle intitulée Smoking  disent tout de la fin ordinaire d’un « vieux » tandis que La paix  ressemble à l’incipit très noir d’un formidable roman anti-humaniste ».

Fabrice Gabriel-Les Inrockuptibles,

« Une langue parfaite. »

Martine Laval-Télérama,  

« Cet auteur combine parfaitement la précision et le « survol » propre à la nouvelle. »

Christophe Dabitch-Le Matricule des Anges, Aout/sept 1999

« Manœuvres de diversion en attendant la nuit », Flammarion 2000

« Ce livre féroce, sous l’élégance apparemment désinvolte de son style, est tout sauf funèbre. Vif, subtil, caustique, il progresse en funambule entre comédie de mœurs et tragédie existentielle. »

Michel Abescat-Télérama, 30 aout 200

« Un roman virtuose, aigre, doux et drôle. »

Libération,

« Nos dernières frivolités », Flammarion 2002

« Quatorze petits chefs-d’œuvre d’humour, de satire. »

Pierre-Robert Leclercq-Le Monde des livres,

« J'étais "scotché", comme disent les jeunes. (...) Là, il s’est trouvé, sans avoir perdu son « manque de sérieux », manque inévitable dans un univers lui-même fondamentalement sans sérieux. »

Michel Polac-CHarlie Hebdo,

« Mécréants », Flammarion 2005

« Humour noir et pessimisme métaphysique s’allient ici pour brosser un tableau sans complaisance. Finalement, la seule victorieuse demeure la littérature, « une des formes les plus élevées de la générosité. »

Dominique De Greef-La Revue des deux mondes,

« De grands invalides de la vie, délestés de toute illusion, qui tentent d’aller leur chemin. Littérairement, celui de Cescosse vaut largement le détour. »

Michel Abescat-Télérama,

« Une sotie de 180 pages qui relève du divertissement triste et intelligent. (…) Attachant n’est d’ailleurs pas le mot, plutôt détachant, et cet humour là est trop rare dans le média circus. »

Michel Polac-Charlie Hebdo,

« C’est frivole et grave à la fois, remarquablement écrit, et porteur de leçons sur l’époque. »

Bruno Portesi-Parutions.com,

"Mécréants est un livre du désenchantement feutré (...) , non pas du dandysme fashion ou destroy, mais de l'immanence brute.Où l'auteur joue avec des personnages assez papier glacé mais qu'il arrive à doter d'une véritable existence. "

Jean-Didier Wagneur-Libération,

« L’affirmation d’une voix d’écrivain qui se pose (…) Cette voix, d’une déchirante goguenardise, dénonce les faux-semblants et la bêtise de l’humaine condition. ».

Claude Schopp-Les Lettres françaises,

« Croquis », Aden, 2012

« Quasi un autoportrait. Croquis évoque les bons auteurs (Canetti, Perros, Chamfort, Muray). Aucun rigolo. Pas de putes des médias. L’humeur sombre de l’auteur n’épargne personne. Il faut mériter son estime, protéger son amitié. »

Raphaël Sorin-Lettres ouvertes (blog de Libération),

Notes et références

  1. Références bibliographiques : base ELECTRE www.electre.com
  2. Tous ses articles sont consultables ici : https://www.nouvelle-quinzaine-litteraire.fr/articles-par-critique/jean-pierre-cescosse

Liens externes