Canal Cavour
Canale Cavour | ||
Le Canale Cavour à Chivasso | ||
Localisation du canal | ||
Géographie | ||
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Pays | Italie | |
Début | Pô à Chivasso | |
45° 11′ 02,07″ N, 7° 53′ 38,95″ E | ||
Fin | Tessin à Galliate | |
45° 30′ 05″ N, 8° 43′ 52″ E | ||
Traverse | Piémont | |
Caractéristiques | ||
Longueur | 82 km | |
Altitudes | Début : 177 m Fin : 177 m |
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Dénivelé | 0 m | |
Gabarit | 110 m³/s | |
Infrastructures | ||
Ponts-canaux | 4 ponts-siphons (sous l'Elvo, la Sesia, l'Agogna et le Terdoppio) et 4 ponts-canaux (au-dessus de la Dora Baltea, du Cervo, du Rovasenda et du Marchiazza (it)) | |
Histoire | ||
Année début travaux | 1863 | |
Année d'ouverture | 1866 | |
Commanditaire | Camillo Cavour, Président du Conseil | |
Concepteur | Le topographe Francesco Rossi (dans les années 1840) et l'ingénieur Carlo Noè en 1852 | |
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Le Canale Cavour est un canal construit en soutien à l'agriculture (en particulier à la culture du riz) qui naît du Pô à Chivasso (province de Turin) et se termine en se déversant dans le Tessin au niveau de la commune de Galliate (province de Novare). Il tire son nom de Camillo Cavour, président du conseil italien.
Caractéristiques
À l'entrée, il a un débit maximum de 110 m3/s[1] qui, à l'est du Sesia, se réduit à 85 m3/s. Sa longueur totale est de 85 km ; il est le second canal italien pour la longueur, après le Canale Villoresi.
Son altitude est de 177 mètres au-dessus du niveau de la mer[2].
Parcours
La dérivation du Pô, est située à environ 200 mètres à l'est du pont de Chivasso sur la rive droite du fleuve. Après quelque 600 mètres on rencontre la chiavica d'imbocco, l'édifice qui abrite les vannes destinées à réguler le débit du canal. Un bref canal de dérivation situé en amont des vannes permet la restitution des eaux en excès dans le Pô. Après quelques kilomètres en direction de l'est, le Canale Cavour passe par un pont-canal au-dessus de la Doire baltée dont il reçoit les eaux peu après, à partir du Cavo Farini qui capte les eaux de la Dora aux environs de Saluggia. L'apport hydrique de la Dora Baltea au régime hydrologique caractérisé par des crues estivales et des étiages hivernaux (l'exact opposé du Pô), est essentiel, surtout en été, ou il supplée aux importantes carences de débit du Pô en cette saison[1]. Le Canale Cavour se dirige ensuite décidément vers le nord-est et dans les environs de Lamporo entre dans la zone rizicole du bas Vercellois. Après avoir traversé les torrents Elvo et Cervo sa direction principale retourne alors vers l'est et, passé le Sesia, il entre dans la province de Novare. Là, le canal passe un peu au nord du chef-lieu et se jette enfin dans le Tessin au niveau de la commune de Galliate à 85 kilomètres de son embouchure[2]. Dans son long trajet le canal franchit les différents cours d'eau naturels qui traversent la plaine rizicole grâce à une série d'ouvrages hydrauliques dont les plus importants sont les ponts-siphons qui permettent le passage sous l'Elvo, la Sesia, l'Agogna et le Terdoppio et les ponts-canaux passent au-dessus de la Doire baltée, du Cervo, du Rovasenda et du Marchiazza (it)[3].
Histoire
Le nom du canal évoque celui de Camillo Cavour qui en fut l'un des promoteurs[4]. Le topographe vercellese Francesco Rossi fut le premier, dans les années 1840, à avoir l'idée de cette réalisation. L'aspect actuel du canal découle cependant du projet confié en 1852 à l'ingénieur Carlo Noè par le conte Camillo Cavour, alors Président du Conseil du royaume de Sardaigne. Sa réalisation effective, que Cavour, mort en 1861 ne verra pas, advient entre 1863 et 1866 sous le jeune royaume d'Italie et coûte près de 45 000 000 de lires[5]. La gestion fut, jusqu'en 1977, confiée à l'Amministrazione generale dei canali demaniali d'irrigazione (administration générale des canaux d'irrigation domaniaux) et, par l'intermédiaire d'une concession temporaire, à un consortium représentant les utilisateurs finaux des eaux du canal des provinces de Verceil et Novare, respectivement Ouest Sesia et Est Sesia. Par la suite, la loi 984 du (loi Quadrifoglio) transféra la compétence sur les canaux domaniaux aux Régions (en l'occurrence à la Région Piémont). Les deux consortium ont dès lors constitué la Coutenza Canali Cavour. Cet organisme, dont le siège administratif est situé à Novare et le siège social à Verceil, outre le Canale Cavour, s'occupe de la gestion des autres canaux d'intérêt commun présents dans la zone[4].
Iconographie
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La « chiavica d'imbocco » à Chivasso
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Le siphon inversé de Vettignè
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Le canal aux environs de Balocco
Notes et références
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Canale Cavour » (voir la liste des auteurs).
- Revue Est Sesia (périodique de l'Association Est Sesia-Novara), octobre-novembre 2008 n° 113, p. 10 (it)
- Carta Tecnica Regionale raster 1:10.000 (vers.3.0) della Regione Piemonte - 2007
- Site de l'Ecomuseo delle Terre d'Acqua - ecomuseo.schole.it
- Pages web de l'Ecomuseo del Canale Cavour - www.tecnicocavour-vc.it
- Reale deputazione di storia patria, Biblioteca storica italiana Vol. 4, 1892, p. 6