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Eva-Maria Graefe

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Eva-Maria Graefe
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Imperial College Faculty of Natural Sciences (en) (depuis le )
Imperial College Faculty of Natural Sciences (en) ( - )
Imperial College LondonVoir et modifier les données sur Wikidata

Eva-Maria Graefe est une physicienne mathématique allemande qui travaille comme maître de conférences en physique mathématique à l'Imperial College London et comme chercheuse universitaire à la Royal Society. Ses recherches portent sur les atomes ultra-froids (en) et la mécanique quantique non hermitienne (en)[1], un domaine qu'elle décrit de manière informelle comme l'étude des «trous dans les systèmes quantiques» par lesquels la dissipation dégrade leur comportement quantique[2],[3].

Éducation et carrière

Graefe étudie la physique à l'université technique de Kaiserslautern, y terminant son doctorat en 2009[4]. Sa thèse, intitulée Quantum-classical correspondence for a Bose-Hubbard dimer and its non-Hermitian generalisation, a été supervisée par Hans-Jürgen Korsch[5].

Elle fait des recherches postdoctorales sur le chaos quantique à l'université de Bristol avant de rejoindre l'Imperial College[4]. Là, elle est soutenue en tant que boursière L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science[2],[3] avant son poste de chercheur universitaire de la Royal Society[1].

Prix et distinctions

Graefe est la lauréate 2019 du prix Anne-Bennett de la London Mathematical Society, « en reconnaissance de ses recherches exceptionnelles en théorie quantique et du rôle d'inspiration qu'elle a joué parmi les étudiantes et les chercheurs en début de carrière en mathématiques et en physique ». Le prix a cité son travail avec Hans-Jürgen Korsch sur l'approximation du champ moyen des condensats de Bose–Einstein symétriques dans le temps, son travail avec G. Demange sur les points exceptionnels des opérateurs non hermitiens, et son travail avec R. Schubert sur les limites semi-classiques de la mécanique quantique non hermitienne[6].

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Eva-Maria Graefe » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (en) « Dr Eva-Maria Graefe », Imperial College London (consulté le ).
  2. a et b (en) « 2014 UK & Ireland For Women in Science Fellows Announced », L'Oreal (consulté le ).
  3. a et b (en) « Dr Eva-Marie Graefe juggles science and motherhood – with help from L'Oreal and UNESCO » [archive du ], Laboratory News, .
  4. a et b (en) « Eva-Maria Graefe », Author profile (consulté le ).
  5. (en) « Quantum-classical correspondence for a Bose-Hubbard dimer and its non-Hermitian generalisation », University of Kaiserslautern (consulté le ).
  6. (en) « Anne Bennett Prize 2019: Citation for Dr Eva-Maria Graefe », London Mathematical Society (consulté le ).

Liens externes