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Émile Van Marcke

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Pour les articles homonymes, voir Van Marcke.

Émile Van Marcke
Émile Van Marcke, photographie anonyme.[réf. nécessaire]
Naissance
Décès
(à 63 ans)
Hyères (France)
Nom de naissance
Charles Émile Van Marcke de Lummen
Nationalité
Activité
Maître
Lieu de travail
Mouvement
Père
Mère
Enfant
Parentèle
Louis-Rémy Robert (gendre)
Charles Emmanuel Clément Van Marcke de Lummen (grand-père)
Édouard van Marcke (oncle)
Charles Emmanuel Clément Van Marcke De Lummen (fils) (d) (oncle)
Joseph Van Marcke (oncle)
Élisabeth van Marcke (d) (tante)
Marie Van Marcke (tante)
Charles van Marcke de Lummen (cousin germain)
Léonie Mottart-van Marcke (cousine germaine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Charles Émile Van Marcke de Lummen, dit Émile Van Marcke, né à Sèvres le , mort à Hyères le , est un peintre et graveur français[1].

Sa famille

Armoiries de la famille van Marcke de Lummen

Émile Van Marcke est le petit-fils du peintre belge Charles van Marcke (1773-1830), spécialisé dans la peinture sur porcelaine. Son père est le peintre Jean-Baptiste Jules Van Marcke (1797-1848), spécialisé dans le paysage animé de figures animalières, et également peintre sur porcelaine[2].

Émile Van Marcke épouse Victoire Henriette Caroline Robert (1834-1934), fille du photographe Louis-Rémy Robert. Ils ont trois enfants : Gabrielle Victoire van Marcke de Lummen (1853-1918) qui épouse le peintre Louis Watelin en 1873, Marie Diéterle (1856–1935), née Marie Perrine Louise van Marcke, artiste peintre de la vie rurale et des animaux d'élevage, et Jean Van Marcke de Lummen (1875–1918), peintre de chevaux.

Ses débuts

L'Approche de l'orage (vers 1872), Baltimore , Walters Art Museum.
Scène pastorale dans la vallée de la Bresle

Émile Van Marcke naît le dans une famille d'artistes et d'artisans. Il commence sa carrière à la Manufacture de Sèvres où il travaille de 1853 à 1862. Au cours de cette période, il rencontre le peintre animalier Constant Troyon qui le persuade de « s'inspirer de la nature pour sa peinture »[3]. Il voyage beaucoup en France à la recherche de sites, mais progressivement il concentre ses recherches sur les paysages de campagne et sur le bétail de Normandie, et notamment les troupeaux de vaches qui deviendront sa principale inspiration.

L'œuvre

Témoin de la France rurale, ses paysages idylliques de l’arrière-pays français et ses représentations réalistes d’animaux symbolisent pleinement son style. Sa notoriété dépassa les frontières françaises pour atteindre l’Angleterre et les États-Unis. Cela lui donnera de ce fait une réputation internationale de grand peintre animalier paysagiste dans la tradition des maîtres de l'École de Barbizon des décennies précédentes.

Collections publiques

  • Paris, musée d'Orsay :
    • Des vaches, gravure[4]
    • Le Retour du troupeau, photogravure de l'œuvre éponyme conservée au musée des beaux-arts de Lyon[5]
    • Âne assis, crayon noir sur papier[6]
    • Barque et pêcheurs, encre noire sur papier[7]
    • Julie Palmyre Robert, vers 1825, crayon noir, crayons de couleurs[8]
    • Portrait de Jean Joseph de Marnette de Marne, vers 1839, crayon[9]
    • Portrait de Jean Joseph de Marnette de Marne, deuxième version, vers 1839, crayon[10]
  • Clermont-Ferrand, Musée d'art Roger-Quilliot : Foire au village, 1861, huile sur toile
  • Baltimore , Walters Art Museum :
    • L'Approche de l'orage, vers 1872, huile sur toile[11]
    • Aux Aurores, huile sur toile[12]
    • La Mare, huile sur toile[13]
  • Reims, musée des Beaux-Arts :
    • Vaches et mouton au bord d'une mare, huile sur bois[14]
    • Pâturage, huile sur toile[15]
    • Vache fuyant l'orage, huile sur bois, [16]
    • Animaux au repos, huile sur toile [17]
    • Animaux au repos, huile sur toile [18]
Vache fuyant l'orage, musée des Beaux-Arts de Reims musée numérique

Élèves

Notes et références

  1. ↑ « Notice Artiste » du musée d'Orsay
  2. ↑ Par la suite, Jean-Baptiste Van Marcke quitta Liège en 1810 pour travailler à la Manufacture de Sèvres de 1825 à 1832, où il rencontra sa femme Julie Palmyre Robert, artiste peintre, fille du directeur de la Manufacture
  3. ↑ www.art-animalier.fr : Troyon Constant (1810-1865)
  4. ↑ « Des vaches », notice sur le site du musée d'Orsay
  5. ↑ « Le Retour du troupeau », notice sur le site du musée d'Orsay
  6. ↑ « Âne assis », notice sur le site du musée d'Orsay
  7. ↑ « Barque et pêcheurs », notice sur le site du musée d'Orsay
  8. ↑ « Julie Palmyre Robert », notice sur le site du musée d'Orsay
  9. ↑ « Portrait de Jean Joseph de Marnette de Marne », notice sur le site du musée d'Orsay
  10. ↑ « Portrait de Jean Joseph de Marnette de Marne, deuxième version », notice sur le site du musée d'Orsay
  11. ↑ (en) « L'Approche de l'orage », notice sur le site du Walters Art Museum
  12. ↑ (en) « Aux Aurores », notice sur le site du Walters Art Museum
  13. ↑ (en) « La Mare », notice sur le site du Walters Art Museum
  14. ↑ « Vaches et moutons au bord d'une mare, VAN MARCKE DE LUMMEN », sur Portail officiel des Musées de Reims (consulté le )
  15. ↑ « Pâturage, VAN MARCKE DE LUMMEN », sur Portail officiel des Musées de Reims (consulté le )
  16. ↑ « Vache fuyant l'orage, VAN MARCKE DE LUMMEN », sur Portail officiel des Musées de Reims (consulté le )
  17. ↑ « Animaux au repos, VAN MARCKE DE LUMMEN », sur Portail officiel des Musées de Reims (consulté le )
  18. ↑ « Animaux au repos, VAN MARCKE DE LUMMEN », sur Portail officiel des Musées de Reims (consulté le )
  19. ↑ Catalogue de la 27e Exposition d'Amiens de 1885, organisée par les Amis des Arts de la Somme, p. 4.

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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