Frances Melville
Présidente British Federation of Women Graduates | |
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Naissance | |
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Nationalités | |
Formation |
Université d'Édimbourg (- Université de St Andrews (baccalauréat de théologie) () George Watson's College (en) |
Activités |
Universitaire, suffragiste |
A travaillé pour |
Queen Margaret College (en) (- Université de St Andrews (- Université d'Édimbourg (- Cheltenham Ladies' College Université de Glasgow |
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Membre de |
British Federation of Women Graduates Glasgow Archaeological Society (en) Royal Philosophical Society of Glasgow (en) Edinburgh National Society for Women's Suffrage |
Distinctions |
Frances Helen Melville ( - ), est une universitaire, personnalité politique et féministe écossaise. Elle est l'une des premières étudiantes de l'université d'Édimbourg en 1892. Elle est présidente de la British Federation of University Women de 1935 à 1942.
Biographie
Melville est née à Merchiston à Édimbourg, première fille et cinquième enfant de Francis Suther Melville, greffier adjoint de la Court of Session, et d'Helen Alexandrina Kerr[1]. Elle fait ses études au George Watson's Ladies' College[2] puis étudie la musique pendant un an en Allemagne[3].
La loi de 1889 sur les universités en Écosse permet aux femmes d'obtenir un diplôme universitaire et Frances Melville est l'une des premières étudiantes inscrites à l'université d'Édimbourg, en 1892. Elle obtient un master de philosophie avec mention très bien en 1897. En 1910, elle obtient un Bachelor of Divinity de l'université de St Andrews[1].
Frances Melville est tutrice de 1896 à 1899 à l'université d'Édimbourg, où elle donne des cours de logique, de psychologie et de métaphysique[3]. De 1899 à 1909, elle est directrice du collège féminin University Hall à l'université de St Andrews[1],[4],[5]. Elle est ensuite maître de conférences en sciences mentales et morales au Cheltenham Ladies' College[6], puis en 1909, elle succède à Janet Anne Galloway en tant que directrice du Queen Margaret College, Université de Glasgow. Elle occupe cette fonction jusqu'à la fermeture du collège en 1935. Elle est nommée chef du département des femmes à l'université de Glasgow[7].
Engagements en faveur des droits des femmes
En 1902, elle a présenté une contribution intitulée University Education for Women in Scotland: Its Effects on Social and Intellectual Life à la Conférence de l'Union nationale des travailleuses de Grande-Bretagne et d'Irlande à Édimbourg[8] et en 1911, elle publie une contribution intitulée The Education of Woman dans l'ouvrage The Position of Woman: Actual and Real[9],[3]. Pendant son séjour à St Andrews, elle crée l'Association of University Women, de 1930 à 1931, elle est présidente du Soroptimists Club[1],[10] et, elle est présidente de la British Federation of University Women de 1935 à 1942[11],[12].
Frances Melville est active dans des associations suffragistes, notamment la Edinburgh National Society for Women's Suffrage[13]. En 1906, elle participe avec d'autres femmes, Chrystal Macmillan, Margaret Nairn, Frances Simson et Elsie Inglis, à un recours devant la Court of Session, la cour suprême écossaise, pour demander le droit de vote des femmes dans les universités de St Andrews et d'Édimbourg. Après un échec en 1907, les universitaires font appel de la décision devant la Chambre des lords britannique en 1908, en vain[3].
En 1937, Frances Melville se présente comme candidate indépendante à l'élection partielle des universités écossaises[1],[3], elle est deuxième, devant Andrew Dewar Gibb et Sir Peter Chalmers Mitchell, avec 5 618 voix.
Pendant la Première Guerre mondiale, elle participe à l'effort de guerre en formant des femmes et, pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est chauffeur dans la Home Guard[1].
Elle prend sa retraite à Dalry dans le Kirkcudbrightshire, puis se réinstalle à Édimbourg où elle meurt à son domicile le [1]. Elle est inhumée au cimetière de Warriston, à Édimbourg[3].
Hommages et distinctions
En 1927, elle reçoit un doctorat honoris causa (Legum Doctor) de l'université de Glasgow[6]. Elle est faite officière de l'Empire britannique en 1935[14],[15].
Melville House à l'université de Glasgow porte son nom[16], et l'université décerne chaque année la médaille Frances Melville en philosophie mentale[17].
Publications
- Frances H. Melville et Sir James Donaldson, University Education for Women in Scotland: Its Effects on Social and Intellectual Life. A Paper Read at the Conference of the National Union of Women Workers of Great Britain and Ireland, Edinburgh, October, 1902 by Frances H. Melville, M.A., Warden of University Hall, St. Andrews, St. Andrews, W.C. Henderson and Son, (OCLC 913571365)
- Frances H. Melville, The British Federation of University Women, a History, London, British Federation of University Women, (OCLC 806040969, lire en ligne)
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Frances Melville » (voir la liste des auteurs).
- (en) Elizabeth L. Ewan, Sue Innes, Sian Reynolds et Rose Pipes, The Biographical Dictionary of Scottish Women, Edinburgh University Press, (ISBN 9780748626601, lire en ligne)
- « Women of Watson's: Frances Melville », sur George Watson College, (consulté le ).
- (en) Sheila Hamilton, « Melville, Frances Helen (1873–1962) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne )
- Carol Dyhouse, No distinction of sex? : women in British universities, 1870–1939, London, (ISBN 978-1134222971, OCLC 959428015)
- « Wardenship of University Hall », University of St Andrews University Library Special Collections (consulté le )
- Richmond, « Second Mistress of Queen Margaret College », Women at the University of Glasgow: Past & Present, (lire en ligne)
- Women in higher education, 1850-1970 : international perspectives, New York, (ISBN 9780415858045, OCLC 911004521)
- (en) Frances H. Melville et Sir James Donaldson, University Education for Women in Scotland: Its Effects on Social and Intellectual Life. A Paper Read at the Conference of the National Union of Women Workers of Great Britain and Ireland, Edinburgh, October, 1902 by Frances H. Melville, M.A., Warden of University Hall, St. Andrews, St. Andrews, W.C. Henderson and Son, (OCLC 913571365)
- Oliver Lodge, The position of woman; actual and ideal, with pref. by Sir Oliver Lodge, London J. Nisbet, (lire en ligne)
- « SI-Glasgow – Appendix », soroptimistantwerpen.be (consulté le )
- Carol Dyhouse, « The British federation of university women and the status of women in universities, 1907–1939 », Women's History Review, vol. 4, no 4, , p. 465–485 (DOI 10.1080/09612029500200093)
- (en) Carol Dyhouse, Students: A Gendered History, Routledge, (ISBN 9781134245888)
- « Remembering Chrystal Macmillan » [archive du ], Dangerous Women Project, (consulté le )
- « University of Glasgow :: World Changing:: Officer of the British Empire (OBE) », University of Glasgow (consulté le )
- « SUPPLEMENT TO THE LONDON GAZETTE, 3 JUNE, 1935 », The London Gazette, (lire en ligne, consulté le )
- « University of Glasgow :: Story :: Queen Margaret Hall (1894–1964) », University of Glasgow (consulté le )
- « University of Glasgow :: Story :: Medals and Prizes: Frances Melville Medal and Prize », University of Glasgow (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Sheila Hamilton, « Melville, Frances Helen (1873–1962) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne )
- « Women of Watson's: Frances Melville », sur George Watson College, (consulté le ).
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :