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Toxocaridae

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Les Toxocaridae sont une famille de nématodes (vers ronds). Ces parasites sont zoonotiques, ils peuvent infester les chiens et les chats, et causer la toxocarose. Le parasite ne peut pas se reproduire chez l'Homme[1], mais il peut tout de même l'infester.

Cycle parasitaire

Parmi les 21 espèces de la famille des Toxocaridae, deux constituent un problème de santé majeur : Toxocara cati et Toxocara canis, dont le chat et le chien sont respectivement les hôtes définitifs[1]. L'animal ingère de l'eau ou des aliments contaminés par les œufs de Toxocara. Les larves arrivent dans l'intestin grêle, où elles passent la paroi intestinale, avant d'atteindre le foie et les poumons via la circulation sanguine. Les larves retournent ensuite dans le tube digestif en passant par la trachée, atteignant leur forme adulte dans l'intestin grêle[1].

La période prépatente chez le chien est de 4 à 5 semaines[2]. Elle est de 8 semaines chez le chat[3].

Les œufs pondus dans l'intestin et évacués avec les crottes se développent dans le milieu extérieur en œufs embryonnés, avant d'être ingérés par un nouvel hôte. L'infestation de l'Homme se fait ingestion de légumes ayant poussé dans de la terre contaminée par des déjections d'animaux de compagnie, par manque d'hygiène (mains sales), ou encore par géophagie (principalement pour les jeunes enfants)[4].

Œufs embryonnés de Toxocara (à droite).
Vers adultes de Toxocara canis.

Chez l'hôte accidentel, comme l'Homme, la larve migre anormalement dans les tissus, pouvant causer des dommages, puis passe en phase de vie ralentie[5]. Les signes cliniques observés chez les hôtes accidentels dépendent donc du tissu où la larve a migré. Les larves peuvent persister pendant plusieurs mois voire plusieurs années chez l'hôte. C'est d'ailleurs une particularité de la famille (avec le stade adulte de schistosome et le premier stade larvaire de Trichinella spiralis), qui possède des mécanismes d'échappement au système immunitaire particulièrement efficaces[5].

Liste des genres

Liste des genres et espèces

Selon NCBI (2 avr. 2011)[6] :

Selon ITIS (2 avr. 2011)[7] :

Notes et références

  1. a b et c Chia-Kwung Fan, Celia V. Holland, Karen Loxton et Ursula Barghouth, « Cerebral Toxocariasis: Silent Progression to Neurodegenerative Disorders? », Clinical Microbiology Reviews, vol. 28, no 3,‎ , p. 663–686 (ISSN 0893-8512, PMID 26062575, PMCID 4462679, DOI 10.1128/CMR.00106-14, lire en ligne, consulté le )
  2. J. C. Parsons, « Ascarid infections of cats and dogs », The Veterinary Clinics of North America. Small Animal Practice, vol. 17, no 6,‎ , p. 1307–1339 (ISSN 0195-5616, PMID 3328391, DOI 10.1016/s0195-5616(87)50004-3, lire en ligne, consulté le )
  3. J. F. Sprent, « The life history and development of Toxocara cati (Schrank 1788) in the domestic cat », Parasitology, vol. 46, nos 1-2,‎ , p. 54–78 (ISSN 0031-1820, PMID 13322456, lire en ligne, consulté le )
  4. « Toxocariasis: Background, Pathophysiology, Epidemiology », (consulté le )
  5. a et b Dickson Despommier, « Toxocariasis: Clinical Aspects, Epidemiology, Medical Ecology, and Molecular Aspects », Clinical Microbiology Reviews, vol. 16, no 2,‎ , p. 265–272 (ISSN 0893-8512, PMID 12692098, DOI 10.1128/CMR.16.2.265-272.2003, lire en ligne, consulté le )
  6. NCBI, consulté le 2 avr. 2011
  7. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 2 avr. 2011

Liens externes

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