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Juan Martínez Silíceo

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Juan Martínez Silíceo
Image illustrative de l’article Juan Martínez Silíceo
Biographie
Naissance
Villagarcía de la Torre Drapeau de l'Espagne Espagne
Décès
Tolède Drapeau de l'Espagne Espagne
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le
pape Paul IV
Titre cardinalice Cardinal-prêtre
de Ss. Nereo ed Achilleo
Évêque de l'Église catholique
Fonctions épiscopales Évêque de Carthagène
Archevêque de Tolède

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Juan Martínez Silíceo (né à Villagarcía de la Torre, Estrémadure, Espagne, en 1486 et mort à Tolède le ), est un cardinal, mathématicien et logicien espagnol du XVIe siècle.

Repères biographiques

Martínez Silíceo est le fils d'un agriculteur pauvre. Il étudie à Séville et à l'université de Paris sous la férule de l'écossais Robert Galbraith au collège Coqueret et du belge Jean Dullaert de Gand, au College de Beauvais[1]. L'université de Salamanque lui offre la chaire de logique nominaliste. En 1522, il prend la chaire de philosophie naturelle. En 1529, il devient professeur de théologie et chanoine de Coria. En 1534, l'empereur Charles Quint nomme Martínez Silíceo tuteur, aumônier et confesseur du prince Felipe, le futur roi Philippe II d'Espagne. En 1541 il est élu évêque de Carthagène et en 1546 il est promu archevêque de Tolède. Le pape Paul IV le crée cardinal lors du consistoire du .

Ouvrages

Polymathe, Siliceo publie de nombreux traité, et notamment un art arithmétique, ainsi que plusieurs livres de calcul et des dissertations tant philosophiques que religieuses :

  • Ars Arithmetica... in theoricen et praxim scissa, omni hominum conditionis perque utilis et necessaria (Parisiis, 1513); (Pariss, 1514); (Paris, 1519); (Paris, s.a. 1526); (Valence, 1544).
  • Arte calculatorio (Salamanque, 1520).
  • Calculatoris Suiset Anglici sublime et prope divinum opus in lucem recenter emissum, a multis quibus antes hac conspesum fuerat medii expitum et novis compendiosisque titulis illustratum novo tandem ordine quo lucidius foret digestum atque distinctum, cura atque diligentia philosophi Silicei. Salamanque, 1520.
  • In Aristotelis Perihermeneias, Piores, Topica et Elenchos, publiée à Paris.
  • Siliceus in eius primem Alfonseam sectionem in qua primaria dyalectrices elementa comperiuntur argutissime disputata, (Salamanque, par Laurentius de Hondedeis, 1517).
  • Lógica breuis J. M. Silicei in artibus et sacra theologia M. Nunc demum ab eodem mundior et in multis locupletata prodiit (Salamanque, 1518).
  • Declaracion del Pater noster, y Aue María (Tolède, 1551).
  • Defensorium Statuti Toletani (Tolède, s.a.).
  • De divino nomine Iesu per nomen Tetragrammaton significato, In Canticum Magnificat, In Orationem Dominicam et Salutationem Angelicam (Tolède, 1550).

Voir aussi

Références

  1. Calixte Calderon, les calculateurs espagnols du XVIe siècle, Revue de la société mathématique d'Argentine, à lire en ligne ici : [1]

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