Aller au contenu

Baker c. Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 7 septembre 2021 à 18:15 et modifiée en dernier par Speculos (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

L'arrêt Baker c. Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration)[1]) est une décision de la Cour suprême du Canada en droit administratif canadien.

Les faits

Mavis Baker était une femme jamaïcaine qui a vécu sans statut au Canada pendant 11 ans en tant que travailleuse domestique. Pendant ce temps, elle a donné naissance à quatre enfants au Canada. Lorsque le gouvernement a découvert qu'elle était au Canada sans statut, elle a été expulsée. Elle a présenté une demande de résidence permanente en vertu du paragraphe 114(2) de la Loi sur l'immigration de 1976. L'agent d'immigration a rejeté sa demande sans donner de motifs. Baker a pu demander les notes de l'agent d'immigration et, sur la base des notes, elle a demandé le contrôle judiciaire de la décision.

Résumé

La Cour a tranché sur la norme de contrôle judiciaire des décisions administratives. Il s'agissait de savoir quelle norme d'équité procédurale devrait être appliquée lorsque l'examen de contrôle judiciaire, visant l'exemption de l'obligation de déposer une demande de résidence permanente à l'étranger. L’arrêt a également précisé la nécessité d'inclure des motifs écrits dans certaines décisions administratives. Les parties ont droit aux motifs lorsque la décision affecte les droits et privilèges de l'individu.

Notes et références

  1. [1999] 2 RCS 817

Bibliographie

  • Stéphane Beaulac et Frédéric Bérard, Précis d'interprétation législative, 2e édition, Montréal: LexisNexis Canada, 2014.
  • Collectif, Droit public et administratif - Collection de droit 2019-2020, Volume 8, Montréal, Éditions Yvon Blais, 2019

Lien externe