Mike Zwerin
Nom de naissance | Michael Zwerin |
---|---|
Naissance |
Queens, New York |
Décès |
(à 79 ans) Paris 12e |
Activité principale | musicien |
Activités annexes | critique musical |
Genre musical | jazz |
Instruments | trombone |
Michael Zwerin, plus connu sous le nom de Mike Zwerin, né le à New York et mort le à Paris 12e[1], est un tromboniste de jazz américain, également écrivain et critique musical.
Biographie
Jeunesse
Mike Zwerin grandit dans le quartier de Forest Hills. Il étudie à la High School of Music and Art de New York, puis à l'université de Miami[2].
Rencontre avec Miles Davis
En 1948, alors qu'il est âgé de 18 ans, Zwerin participe à une jam session au Minton's Playhouse. Miles Davis, présent dans le club, l'invite à prendre part à une répétition devant se tenir le lendemain au Nola's[3],[4]. Zwerin participe aux répétitions du nonet formé par Davis et Gil Evans, qui doit se produire au Royal Roost de New York. L'ensemble entre plus tard en studio avec un autre tromboniste pour enregistrer des sessions qui donneront naissance à l'album Birth of the Cool[3],[5],[6].
Carrière musicale
À la fin des années 1950, Mike Zwerin joue notamment dans les formations de Billy May, Sonny Dunham (en), Claude Thornhill et Maynard Ferguson[5]. Il joue pour Bill Russo en 1960, est arrangeur pour un sextet issu des rangs d'Orchestra U.S.A. (en) de 1962 à 1965 et se produit en Union Soviétique avec l'orchestre du pianiste Earl Hines en 1966[6],[7]. Il s'installe en France dans les années 1970, à cette époque il joue notamment avec Michel Petrucciani et Alan Silva[8],[9].
Carrière journalistique
Zwerin est journaliste à Village Voice entre 1964 et 1969. Parti vivre en Europe, le tromboniste devient le correspondant européen du magazine new-yorkais jusqu'en 1971. Il écrit également pour Rolling Stone et le magazine Down Beat[5]. Il rejoint ensuite l’International Herald Tribune à partir de 1979, puis Bloomberg News dans les années 2000[2].
Carrière d'écrivain
Mike Zwerin a écrit plusieurs ouvrages consacrés au jazz. Son autobiographie, Close Enough for Jazz, paraît en 1983[5].
Vie personnelle
Zwerin joue du trombone et de la trompette basse[8]. Durant ses études il étudie le violon, le piano et l'accordéon[5],[9]. Il a également pratiqué le trombone classique[réf. souhaitée] mais sa spécialité reste le jazz. En 1960, à la mort de son père, Mike Zwerin devient président de la Capitol Steel Corp, l'aciérie dans laquelle il a brièvement travaillé après avoir terminé ses études[5],[7],[10]. Il a un fils musicien, et trois filles issues d'un premier mariage[2].
Distinctions
Il est fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 1992[9].
Ouvrages
- (en) Michael Zwerin, The Parisian Jazz Chronicles : An Improvisational Memoir, New Haven (Conn.), Yale University Press, , 214 p. (ISBN 978-0-300-10806-4, lire en ligne)
- (en) Michael Zwerin, La Tristesse de Saint Louis : Jazz As a Metaphor for Freedom, Quartet Books, , 197 p. (ISBN 978-0-7043-2420-6)
- (en) Michael Zwerin, Close Enough for Jazz, London/Melbourne/New York, Quartet Books, , 246 p. (ISBN 978-0-7043-2400-8)
Notes et références
- Insee, « Acte de décès de Michael Léo Zwerin », sur MatchID
- (en) Mark McDonald, « Mike Zwerin, Jazz Critic and Author, Is Dead at 79 », The New York Times,
- (en) Andy Hamilton et Lee Konitz, Lee Konitz : Conversations on the improviser's art, University of Michigan Press, , 284 p. (ISBN 978-0-472-03217-4, lire en ligne), p. 50
- (en) Stephanie Stein Crease, Gil Evans : out of the cool : his life and music, Chicago Review Press, , 384 p. (ISBN 978-1-55652-425-7, lire en ligne), p. 158-159
- (en) « Passings: Mike Zwerin, Mike Cuellar », Los Angeles Times,
- (en) Ron Wynn, « Biographie de Mike Zwerin », AllMusic
- (en) Leonard Feather et Ira Gitler, The Biographical Encyclopedia of Jazz, Oxford University Press, , 718 p. (ISBN 978-0-19-532000-8, lire en ligne), p. 718
- « Décès du musicien Mike Zwerin », AFP,
- Serge Loupien, « Mike Zwerin, du bebop à l'acid-swing », Libération,
- Michel Contat, « Mike Zwerin, le Herald Trombone ne sonnera plus », Télérama,
Liens externes
- (en) Site officiel