François de Bertier
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François de Bertier[1],[2] (né vers 1657 - mort le , inhumé à Toulouse le 3 septembre 1723 au cloître des Bénédictins à La Daurade) est une personnalité française des XVIIe et XVIIIe siècles.
Il est chevalier et seigneur de Saint-Geniez (Saint-Geniès-Bellevue)[3], mainteneur de l'Académie des Jeux floraux et premier président du Parlement de Pau (1703), puis de Toulouse (1710).
Famille
Il est issu d’une famille de parlementaires toulousains. Son grand-père, Jean de Bertier (1576-1653) a été reçu président à mortier le 26 novembre 1611, puis premier président au parlement de Toulouse le 19 juin 1632.
Il est le deuxième enfant de Jean-François de Bertier, baron de Montrabé et de Belpuech, ( -1689), reçu conseiller au parlement de Toulouse le 28 avril 1641, et d’Antoinette de Flory. Son oncle Antoine-François de Bertier (1631-1705) est évêque de Rieux de 1662 à 1705. Son frère, David Nicolas de Bertier (1652-1719), est évêque de Blois de 1693 à 1719.
Descendance
De son mariage avec Marie de Catellan ( -1736), naissent trois filles :
- Jeanne-Marie de Bertier (1685- )
- Antoinette de Bertier (1687- )
- Catherine-Thomas de Bertier (1696- ) qui épouse Louis de Fumel (1683-1749): ils ont sept enfants, dont Jean-Félix-Henri de Fumel (1717-1790), évêque de Lodève; Joseph de Fumel (1720-1794), maire de Bordeaux en 1790-1791.
Notes et références
- Nobiliaire de Guienne & de Gascogne
- Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 4, (lire en ligne), p. 121
- « Saint-Geniès Bellevue »
