Paulette Jacquier

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Paulette Jacquier
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
La FretteVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Paulette Lucienne Jacquier-RouxVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Marie-JeanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Conflit
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 304484, SHD/ GR 28 P 4 68 117)Voir et modifier les données sur Wikidata

Paulette Jacquier, épouse Seguret, née le à La Frette (Isère) et morte le dans la même ville[1], est une résistante française, membre du bataillon des Chambaran[2].

Elle est la seule femme ayant combattu au sein de la première division des Forces françaises libres.

Biographie

Après l'appel du général de Gaulle le 18 juin 1940, Paulette Jacquier cherche à rejoindre la Résistance à Londres, en vain. En mars 1941, elle entre en contact avec un résistant grenoblois, et devient à 22 ans agent de liaison dans la Résistance : elle distribue clandestinement des tracts et des journaux gaullistes dans la région, transporte des valises entre Lyon, Valence et Grenoble, et mène diverses autres missions[3].

Remise de la légion d'honneur à Paulette Jacquier par le Général de Gaulle
Remise de la légion d'honneur à Paulette Jacquier par le Général de Gaulle

À la demande de résistants de Clermont-Ferrand, elle forme un groupe franc, notamment avec son père, et organise des sabotages sur la voie ferrée reliant Grenoble et Lyon[3].

En juillet 1944, elle est arrêtée à Bourgoin-Jallieu lors d'une tentative d'attaque d'un convoi allemand. Elle réussit à s'échapper de prison, puis rejoint le bataillon des Chambaran dans le secteur 3 de l'Armée secrète de l'Isère.

À la Libération elle intègre la première division des Forces françaises libres en tant que fusilier-voltigeur et participe aux combats en première ligne dans le nord de la France entre 1944 et 1945[4].

Distinctions

La croix de Chevalier de la légion d'honneur lui a été remise par le général de Gaulle le 14 septembre 1944 à Lyon, aux côtés de membres du troisième groupe du maquis des Chambaran formé par Paul Porchey[5].

Notes et références

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. Collection du Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - Numéro d'inventaire : 91 07 466
  3. a et b Deveaux, Pierre., L'Ombre et la lumière : Secteur 3 de l'Armée Secrète de l'Isère : Bataillon des Chambarand, Presses Universitaires de Grenoble, (ISBN 2-9502121-0-7 et 978-2-9502121-0-8, OCLC 82685357, lire en ligne), p. 111
  4. Notice biographique, Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - 2019
  5. Collection du Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - Numéro d'inventaire : 91 05 758

Liens externes