Amélie Legallois
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Amélie-Marie-Antoinette Legallois est une danseuse française née à Paris le et morte à Paris 9e le [1],[2].
Élève de Jean-François Coulon à l'école de ballet de l'Opéra de Paris, elle danse déjà les rôles d'enfants en 1808 dans Les Amours d'Antoine et de Cléopâtre de Jean-Pierre Aumer. Elle fait ses débuts officiels à l'Opéra le dans Clari, ballet de Louis Milon.
Rivale de Lise Noblet pendant quinze ans, elle partage avec elle la plupart des rôles qu'Émilie Bigottini avait assurés jusqu'à sa retraite en 1823.
Legallois danse notamment dans Zémire et Azor de Deshayes (1824), La Somnambule d'Aumer (1827), La Belle au bois dormant du même (1829), Manon Lescaut du même (1830), La Révolte au sérail de Taglioni (1833), La Tempête de Coralli (1834), L'Île des pirates d'Henry (1835), La Fille du Danube de Taglioni (1836) et Le Diable boiteux de Coralli (1836).
Bien qu'elle danse souvent les premiers et seconds rôles, Legallois ne parviendra jamais à s'imposer vraiment et restera sa carrière durant dans l'ombre de sa rivale, jusqu'à sa retraite en 1837.
Elle avait été la maîtresse de l'ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg. Jacques Alexandre Law de Lauriston, général français pendant le Premier Empire, mourut dans ses bras le .
Références
- Archives de Paris, acte de décès n°348, vue 14 / 31
- Le Figaro, 7 mars 1870, consultable sur Gallica
Liens externes
- Ressource relative au spectacle :