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Alphonse Fleuriot de Langle

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Alphonse Fleuriot de Langle
Déposition d’Abdul Ahy devant le cadi de Zeyla et le commandant Fleuriot de Langle., gravure publiée dans Le Tour du monde en 1862
Fonction
Préfet maritime de Brest
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Plouigneau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Père
Jean-Charles Fleuriot de Langle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Enfant
Émile Fleuriot de Langle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Grade militaire
Conflits
Distinctions

Alphonse Jean René Fleuriot de Langle, né le à Plouigneau (Finistère) et mort le à Paris, est un officier de marine français.

Biographie

Il est le petit-fils de Paul Fleuriot de Langle, qui meurt lors de l'expédition de La Pérouse où il commande l'Astrolabe.

Il devient officier de marine le , à 18 ans, comme aspirant. Il participe à l'expédition d'Alger, est aux Antilles en 1830, prend part au blocus d'Anvers en 1833 puis à des expéditions scientifiques en Norvège.

Il devient commandant en 1840, sur la Malouine, puis la Caraïbe en Afrique occidentale. Il participe à la guerre de Crimée entre 1854 et 1856, sur le Turenne.

En 1858, capitaine de vaisseau, il arme le La Cordelière à Lorient, et part commander la station navale des Côtes orientales d'Afrique, basée à La Réunion. C'est à ce titre qu'il enquête sur la mort d'Henri Lambert dans le golfe de Tadjoura en 1862.

Il devient contre-amiral le , puis vice-amiral le . Il est préfet maritime du 2e arrondissement maritime de Brest de à . Il meurt à Paris le .

Il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur en .

Il épouse Suzanne Armande de la Monneraye le à Morlaix [1], une cousine issue de germaine[2]. Leur fils, Émile Fleuriot de Langle (1837-1881), assistant de l'explorateur Joseph Lambert au Madagascar, eut de la djoumbé (sultane) Fatima de Mohéli, une fille, Salima, dernière reine de Mohéli (1874-1964), qui fut déposée par le gouvernement français et exilée en France en 1909[3],[4].

Références

  1. voir le site.
  2. Roglo, « Lien de parenté entre Alphonse Fleuriot de Langle et Suzanne Armande de La Monneraye », sur Roglo, (consulté le )
  3. Salima Machamba, Reine de Moheli et agricultrice à Cléry, Archives départementales de la Côte d'Or, 2016.
  4. Anne Etter, « À Salima de Mohéli, dernière reine comorienne, la fidélité d’une petite-fille », Éditions Komedit, 2012.

Sources et bibliographie

  • Roger Joint Daguenet, Aux origines de l’implantation française en mer Rouge, chapitre 15, L’Harmattan, Paris, 1992, 347 p.,

Liens externes