Sodio (sous-marin)
Sodio | |
Type | Sous-marin de moyenne croisière |
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Classe | Tritone série II |
Histoire | |
A servi dans | Regia Marina Kriegsmarine |
Commanditaire | Royaume d'Italie |
Constructeur | Cantieri Riuniti dell'Adriatico (CRDA) |
Chantier naval | Monfalcone, Italie |
Quille posée | |
Lancement | |
Statut | Coulé par une attaque aérienne le 16 mars 1945 |
Équipage | |
Équipage | 5 officiers, 44 sous-officiers et marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 64,19 mètres |
Maître-bau | 6,98 mètres |
Tirant d'eau | 4,87 mètres |
Déplacement | 828 tonnes en surface 1 131 tonnes en immersion |
Propulsion | 2 moteurs diesel FIAT 2 moteurs électriques CRDA 2 hélices |
Puissance | 2 400 cv (1 766 kW) (moteurs diesel) 800 cv (588 kW) (moteurs électriques) |
Vitesse | 16 nœuds (29,6 km/h) en surface 8 nœuds (14,8 km/h) en immersion |
Profondeur | 130 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 6 tubes lance-torpilles de 533 mm (4 à l'avant et 2 à l'arrière) 1 canon de 100/47 mm 2 canons 20/65 mm sur tambours rétractables |
Rayon d'action | En surface 13 000 milles nautiques à 8,5 nœuds En immersion 74,5 milles nautiques à 4 nœuds |
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Le Sodio est un sous-marin de la classe Tritone série II, lancé pour la Regia Marina pendant la Seconde Guerre mondiale, mais jamais mis en service.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Les sous-marins de la classe Tritone série II est une version améliorée et agrandie de la série I, elle-même conçue comme des versions améliorées de la précédente classe Argo. Ils ont déplacé 928 tonnes en surface et 1 131 tonnes en immersion. Les sous-marins mesuraient 64,19 mètres de long, avaient une largeur de 6,98 mètres et un tirant d'eau de 4,87 mètres[1].
Pour la navigation de surface, les sous-marins étaient propulsés par deux moteurs diesel Fiat de 1 200 chevaux (895 kW), chacun entraînant un arbre d'hélice. En immersion, chaque hélice était entraînée par un moteur électrique CRDA de 400 chevaux-vapeur (298 kW). Ils pouvaient atteindre 16 nœuds (30 km/h) en surface et 8 nœuds (15 km/h) sous l'eau. En surface, la classe Tritone avait une portée de 5 400 milles nautiques (10 000 km) à 8 noeuds (15 km/h), en immersion, elle avait une portée de 80 milles nautiques (150 km) à 4 noeuds (7,4 km/h)[2].
Les sous-marins étaient armés de six tubes torpilles internes de 53,3 cm, quatre à l'avant et deux à l'arrière. Une recharge était arrimée pour chaque tube, ce qui leur donnait un total de douze torpilles. Ils étaient également armés d'un canon de pont de 100/47 mm et de deux canons anti-aériens de 20/65 mm pour le combat en surface[1].
Construction et mise en service
[modifier | modifier le code]Le Sodio est construit par le chantier naval Cantieri Riuniti dell'Adriatico (CRDA) de Monfalcone en Italie, et mis sur cale le 3 mai 1943. Il est lancé le 16 mars 1944. Il se sera jamais mis en service.
Historique
[modifier | modifier le code]A l'annonce de l'armistice du 8 septembre (Armistice de Cassibile), le Sodio est encore en construction sur le chantier de Monfalcone[3].
Capturé par les Allemands, il est rebaptisé UIT-9; la construction se poursuit, très lentement en raison du manque de matériaux[3].
Ce n'est que le 16 mars 1944 qu'il a pu être lancé[3].
Le 16 mars 1945, le UIT-9, qui n'est pas encore opérationnel, est touché lors d'un raid aérien allié et coule, ainsi que son navire-jumeau (sister ships) Litio (UIT-8), dans le port de Monfalcone[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Sodio (sommergibile) » (voir la liste des auteurs).
- Chesneau, p. 310
- Bagnasco, p. 164
- Museo della Cantieristica.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (it) Giorgio Giorgerini, Uomini sul fondo. Storia del sommergibilismo italiano dalle origini a oggi, Mondadori, 2002, (ISBN 978-88-04-50537-2).