Le Chien de Montargis
Le Chien de Montargis | ||||||||
Auteur | Jean Amila | |||||||
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Pays | France | |||||||
Genre | Roman policier | |||||||
Éditeur | Gallimard | |||||||
Collection | Série noire | |||||||
Lieu de parution | Paris | |||||||
Date de parution | 1983 | |||||||
Nombre de pages | 179 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Le Chien de Montargis est le vingtième roman policier de Jean Amila paru dans la collection Série noire avec le numéro 1930 en 1983.
Résumé
[modifier | modifier le code]Francis, dit P’tit Ciss, est un adolescent travaillant chez Courchaudin, un dresseur de chiens de garde et d’attaque à Montargis. Las des chiens et des vexations de son patron, il part à Saint-Raphaël où il devient serveur dans un restaurant.
Très rapidement il se fait mordre par le chien du restaurateur. Cette nouvelle agression déclenche chez lui une haine et une psychose assassine envers la gent canine. Il fabrique des boulettes de viande empoisonnées qu’il sème dans les rues de la ville. Très rapidement, le décès de plusieurs chiens provoque l’émoi dans l’opinion publique et la presse locale s’en saisit.
Mais P’tit Ciss, s’il déteste les chiens, aime les chats. Alors qu’il monte sur un toit pour en sauver un, il est remarqué par deux proxénètes qui désormais vont l’utiliser pour cambrioler des villas de la région. Villas où il pénétrera d'autant plus aisément qu’il aura empoisonné leurs chiens de garde.
P’tit Ciss est tombé amoureux de Lucette, employée chez des vétérinaires, sa pourvoyeuse d’ampoules de cyanure. Ensemble, ils décident de s’en aller, mais les patrons de Lucette ayant découvert son trafic la tuent et l’enterrent dans un cimetière pour chiens…
Édition
[modifier | modifier le code]Le roman est publié dans la Série noire avec le numéro 1930 en 1983[1]. Il n’a jamais été réédité.
Autour du livre
[modifier | modifier le code]Le titre du livre fait référence à la légende du "chien de Montargis". Au XIVe siècle, sous Charles V, un gentilhomme fut assassiné en forêt. C'est son chien qui, retrouvé gémissant et grattant le sol, permit de découvrir le corps. Amené à la cour, le chien y reconnut l'assassin, Macaire, et le désigna par son attitude. Le roi ordonna un jugement de dieu opposant Macaire et le chien. Le duel tourna au désavantage de Macaire, qui avoua le crime.
Dans le jardin en façade de l'hôtel Durzy de la ville de Montargis, on peut voir une statue de Gustave Debrie « Le Chien de Montargis »[2].
Sources
[modifier | modifier le code]- Polar revue trimestrielle no 16,
- Claude Mesplède, Les Années Série noire vol.5 (1982-1995), Encrage « Travaux » no 36, page 46, 2000