Geijutsu-za
Lieu |
Tokyo, Yūrakuchō Japon |
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Coordonnées | 35° 40′ 21″ nord, 139° 45′ 35″ est |
Inauguration | |
Fermeture | 2005 |
Capacité | 720 spectateurs |
Gestionnaire | Tōhō |
Le Geijutsu-za (芸術座 , litt. « théâtre des Arts ») est d'abord une compagnie théâtrale japonaise fondée par le dramaturge Hōgetsu Shimamura, en 1913, dissoute à sa mort, en 1918, puis une salle de théâtre, ouverte à Tokyo, au Japon, en 1957, à l'initiative du dramaturge Kazuo Kikuta. Il ferme en 2005.
Situation
[modifier | modifier le code]Le Geijutsu-za (litt. « théâtre des Arts »[1]) était situé dans le quartier de Yūrakuchō (arrondissement de Chiyoda), à Tokyo, capitale du Japon[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1913, le critique littéraire et dramaturge japonais Hōgetsu Shimamura fonde, à Tokyo, la compagnie théâtrale Geijutsu-za[3],[2]. Avec Sumako Matsui comme actrice principale, celle-ci joue notamment des pièces de l'écrivain belge de langue française Maurice Maeterlinck, du romancier russe Léon Tolstoï et du dramaturge norvégien Henrik Ibsen[2],[1]. La troupe réunit aussi L'écrivain Ujaku Akita et l'acteur Shōjiō Sawada (ja)[2]. Si l'adaptation du roman Résurrection de Tolstoï est un succès public, grâce, en particulier, à l'interprétation, par Sumako Matsui, de la chanson populaire Chanson de Katyusha, une tension subsiste au sein de la compagnie entre une orientation artistique et une autre plus commerciale[2].
La mort du fondateur, en 1918, suivie de celle de Sumako Matsui entraîne la dissolution de la troupe théâtrale. Celle-ci, reconstituée, autour de l'actrice Yaeko Mizutani (ja), au cours de l'année 1924, est de nouveau dissoute en 1945[2],[3].
À la fin des années 1960, l'acteur et dramaturge Kazuo Kikuta reprend le nom « Geijutsu », au moment de créer un théâtre à Tokyo. Au mois d', il inaugure une salle de 720 places, dans le quartier de Yūrakuchō, au quatrième étage d'un bâtiment appartenant à la Tōhō, une maisons de production du cinéma japonais. Au fil des années, des actrices telles que Mitsuko Mori, Yūko Hama (ja) et Yukiyo Toake y sont révélées au grand public[2],[3].
Après presque cinquante ans d'activité artistique, le Geijutsu-za ferme, en 2005[2],[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Iwao Seiichi, Iyanaga Teizō, Ishii Susumu et al., « 364. Shimamura Hōgetsu (1871-1918) », Dictionnaire historique du Japon, vol. 18, , p. 37-38 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- (ja) Asahi Shinbun, « 芸術座は » [« À propos du Geijutsu-za »], sur Kotobank, (consulté le ).
- (ja) « 「芸術座」の意味 » [« Signification de « Geijutsu-za » »], sur Goo Encyclopedia, NTT Communications, (consulté le ).