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Atena Farghadani

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Atena Farghadani, née le à Téhéran, est une artiste et une militante iranienne[1], considérée comme un prisonnier d'opinion par Amnesty International[2].

Biographie

Étudiante en Arts à l'université Al-Zahra de Téhéran, elle est arrêtée une première fois en et maintenue en isolement pendant deux semaines. Relâchée sous caution, elle dénonce ses conditions d'incarcération dans une vidéo et est à nouveau emprisonnée en . Trois semaines plus tard, elle commence une grève de la faim[3] et est hospitalisée après avoir subi un arrêt cardiaque[1].

Elle est accusée notamment de propagande contre le régime, d'activités contre la sécurité nationale, de collusion avec des éléments contre-révolutionnaires, d'insulte à des membres du Parlement et d'insulte au Guide suprême[1].

Ces accusations sont directement liées à son exposition Parandegan-e Khak («Oiseaux de la Terre»), tenue en hommage aux victimes de la répression du soulèvement postélectoral de 2009, et à la publication d'une caricature représentant des députés iraniens sous l'apparence d'animaux. Ce dessin visait à dénoncer deux projets de loi pénalisant la contraception et la stérilisation volontaire, et renforçant les droits du mari dans les procédures de divorce[4].

Procès

Son procès débute le et s'achève le avec une condamnation à 12 ans de prison pour «rassemblement et collusion en vue de nuire à la sûreté de l'État», «diffusion de propagande contre le régime», «insulte envers les membres du Parlement par le biais de peintures», «outrage au guide suprême» et outrage envers les fonctionnaires chargés de son interrogatoire, d'après un communiqué d'Amnesty International[5],[6].

Références