Au « Trois Cassoulets »
Au « Trois Cassoulets » | ||||||||
Auteur | Charles Exbrayat | |||||||
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Pays | France | |||||||
Genre | Roman policier | |||||||
Éditeur | Librairie des Champs-Élysées | |||||||
Collection | Le Masque no 1154 | |||||||
Date de parution | 1971 | |||||||
Nombre de pages | 189 | |||||||
ISBN | 2-70241-890-2 | |||||||
Chronologie | ||||||||
Série | Léonce Cernil | |||||||
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Au « Trois Cassoulets » est un roman policier de Charles Exbrayat paru en 1971. Il s’agit du second roman ayant pour héros le commissaire Léonce Cernil.
Résumé
[modifier | modifier le code]Au « Trois Cassoulets », tel est le nom du nouveau restaurant qui s’ouvre à Rodez et provoque bien des remous dans la bonne société de la ville. Non par ce qu’il propose, des cassoulets cuisinés selon les recettes de Carcassonne, Toulouse ou Castelnaudary, mais parce que ses gérantes sont, de notoriété publique, des « filles faciles » entretenues par « Les barons », trois hobereaux locaux vivant en marge des conventions sociales. La tension est particulièrement forte dans la maison de Maître Valfroicourt[1], notaire des barons, qui héberge une cousine de sa femme, Monique Sartilly, bien décidée à faire chasser ces femmes dont elle juge la présence contraire aux bonnes mœurs.
Le soir de l’ouverture, elle déclenche un scandale dans le restaurant. Quelques heures plus tard, elle est retrouvée morte non loin de là.
Le commissaire Léonce Cernil, est dépêché de Montpellier pour mener l’enquête, car l’implication des barons, du notaire et d’autres personnalités importantes de la ville rend l’intervention d’un policier extérieur, et donc non impliqué dans la vie locale, plus judicieuse.
Particularités du roman
[modifier | modifier le code]Comme dans Le Clan Morembert, première enquête de Léonce Cernil, Au « Trois Cassoulets » « met en œuvre des drames paysans »[2].
Éditions
[modifier | modifier le code]- Librairie des Champs-Élysées, coll. « Le Masque »no 1154, 1971 (BNF 35145723) ;
- Librairie des Champs-Élysées, coll. « Club des Masques » no 229, 1975 (ISBN 2-7024-0101-5)[3] ;
- Dans le volume omnibus Les Douceurs provinciales, Librairie des Champs-Élysées, coll. « Les Intégrales du Masque . Exbrayat » no 4, 1996 (ISBN 2-7024-2533-X).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jusqu'à la page 71 de l'édition de 1971, ce personnage est prénommé Paul ; à partir de la page 97 il est, sans aucune explication, prénommé Antoine, prénom qui joue d'ailleurs un rôle important dans l'élucidation finale.
- Jacques Baudou, Le Vrai Visage du Masque, p. 182.
- Il est de nouveau réédité dans la collection Le Masque en mars 1983 sous la même référence, mais avec une maquette légèrement modernisée. Sur la couverture de cette dernière édition, le titre est Aux Trois Cassoulets, mais reprend la typographie originale Au « Trois Cassoulets » dès la page de garde.
Sources
[modifier | modifier le code]- Jacques Baudou et Jean-Jacques Schleret, Le Vrai Visage du Masque, vol. I, Paris, Futuropolis, , 476 p. (OCLC 311506692), p. 183.
- Claude Mesplède (dir.), Dictionnaire des littératures policières, vol. I : A - I, Nantes, Joseph K, coll. « Temps noir », , 1054 p. (ISBN 978-2-910686-44-4, OCLC 315873251), p. 690-693
- Jean Tulard, Dictionnaire du roman policier : 1841-2005. Auteurs, personnages, œuvres, thèmes, collections, éditeurs, Paris, Fayard, , 768 p. (ISBN 978-2-915793-51-2, OCLC 62533410), p. 742.