Libertas Schulze-Boysen

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Libertas Schulze-Boysen
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Libertas Schulze BoysenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Libertas Viktoria Haas-HeyeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Résistante, journaliste, scénariste de films d’animation, écrivaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Otto Haas-Heye (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Tora zu Eulenburg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Ottora Haas-Heye (d)
Johannes Haas-Heye (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
Deutsche Zeichentrickfilme G.m.b.H (en) (-)
Metro-Goldwyn-Mayer (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Membre de
Condamnation
Lieu de détention
Plaque commémorative

Libertas Schulze-Boysen, née Haas-Heye est une journaliste allemande, héroïne de la résistance allemande au nazisme, née à Paris le [1], exécutée par les Nazis le à la prison de Plötzensee, à Berlin.

Biographie

Libertas passa son enfance sur les terres de son grand-père près de Berlin, le diplomate Philipp zu Eulenburg[2]. Après son Abitur en Suisse et un séjour au Royaume-Uni, elle fut engagée par les bureaux berlinois de la Metro-Goldwyn-Mayer comme employée de presse.

En 1934, elle rencontra Harro Schulze-Boysen, avec qui elle se maria en 1936. Au début de 1937, elle quitta le NSDAP, dont elle était membre depuis 1933[1]. Sous couvert de critiques de films, elle profitait de son travail au ministère du Reich à l'Éducation du peuple et à la Propagande pour amasser des informations sur les crimes de guerre nazis, et soutenait les efforts de son mari et de ses amis pour abattre le régime. Vers la fin d'octobre 1941, elle rencontra un agent soviétique qu'elle mit en contact avec son mari. Le couple Schulze-Boysen et leurs amis firent passer aux Soviétiques de nombreuses informations prises dans les enceintes des administrations du Troisième Reich, créant ce que la Gestapo appela « Rote Kapelle » : l'"Orchestre rouge". Le code des transmissions radio avec Moscou finit par être brisé, et le couple, ainsi que plus d'une centaine d'autres personnes, fut arrêté. Jugés par le Reichskriegsgericht ("Cour martiale du Reich"), ils furent condamnés à mort le et exécutés trois jours plus tard à la prison de Plötzensee, à Berlin[3].

Distinctions

  • En 1972, une rue du quartier berlinois de Lichtenberg a été baptisée en l'honneur du couple Schulze-Boysen[4].

Références

  1. a et b (de) Gedenkstätte Deutscher Widerstand, « Gedenkstätte Deutscher Widerstand - Home », sur www.gdw-berlin.de (consulté le )
  2. (de) « museum-lichtenberg.de - Victor Aronstein », sur www.museum-lichtenberg.de (consulté le )
  3. « The Red Orchestra », sur www.gedenkstaette-ploetzensee.de (consulté le )
  4. (de) kaupert media gmbh, « Berlinlexikon, Straßenlexikon und Berliner Geschichte - Luisenstädtischer Bildungsverein », sur www.berlingeschichte.de (consulté le )

Article connexe

Liens externes