Aller au contenu

Jean-Charles de Lesseps

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 13 août 2020 à 16:29 et modifiée en dernier par Cpalp (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Jean-Charles de Lesseps
Fonctions
Député de Lot-et-Garonne
-
Conseiller d'État
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
SkikdaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille

Jean-Charles de Lesseps (, Bayonne - , Philippeville) est un journaliste et homme politique français.

Biographie

Il fit ses études à Paris, entra dans le journalisme sous Louis-Philippe, appartint quelque temps à la rédaction de La Tribune, fut attaché à Mauguin comme secrétaire, et collabora avec lui au Commerce, journal bonapartiste, dont il devint bientôt le rédacteur en chef. Le , il se présenta pour la première fois, sans succès, à la députation comme candidat de l'opposition, dans le 5e collège de Lot-et-Garonne. Fondateur en 1845 de L'Esprit public (quotidien), quotidien démocratique repris l'année suivante par Jean-Baptiste Charles Paya, il engagea de nouveau la lutte électorale le , dans le même collège, dont il devint député. Lesseps prit place à gauche. Il parla sur les mariages espagnols et donna sa démission quelques jours avant la Révolution française de 1848.

Admis dans les conseils du gouvernement provisoire, il fut de ceux, a-t-on dit, qui lui inspirèrent le décret portant abolition de la peine de mort en matière politique.

Lesseps fut désigné par la majorité de l'Assemblée constituante comme un des conseillers d'État qu'elle eut à choisir. La Législative ne le maintint pas en fonctions.

Lesseps se rapprocha du parti avancé et contribua à la fondation du Vote universel, organe de la Montagne. Ce journal fut supprimé lors du coup d'État du 2 décembre 1851. Sous l'Empire, Lesseps s'occupa de travaux littéraires, surveilla la réimpression de la Biographie universelle des frères Michaud et, devenu concessionnaire de la forêt de Beni-Salab, se fixa en Algérie, où il mourut en 1880.

Sources

Voir aussi

Liens externes