Maurice Harriet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 31 juillet 2020 à 14:54 et modifiée en dernier par Harrieta171 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Maurice Harriet
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
HalsouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Maurice Harriet, né à Halsou, le et mort dans le même village le est un prêtre et lexicographe basque.

Biographie

Maurice Harriet étudie d'abord à Larressore puis à l'école jésuite de Pasaia. En 1839, il devient prêtre de Saint-Sulpice à Paris. Pendant et après son sacerdoce, il enseigne à Juilly, près de Paris.

En 1842, il se rend à Bayonne où il reprend, avec son frère Fabien, l'Institution Saint-Léon[1] puis il enseigne au Grand Séminaire de Bayonne à partir de 1850.

En 1851, il organise, à la demande d'Antoine d'Abbadie, un concours de poésie chantée à l'occasion des fêtes d'Urrugne[2].

Il s'installe à Madrid en 1855 où il dirige l'église, l'école et l'hôpital de Saint-Louis-des-Français jusqu'en 1878. Il retourne ensuite à Halsou où il meurt en 1904.

Publications

À Madrid, il entame un important de travail autour de la langue basque avec l'intention d'écrire un dictionnaire français-basque général. Ce projet reste non publié[3].

En 1855, avec Pierre Nérée Dassance, il publie le Nouveau Testament traduit par Joanes Haraneder.

Notes et références

  1. François Cadilhon, De Voltaire à Jules Ferry : l'enseignement secondaire en Aquitaine aux XVIIIe et XIXe siècles..., Talence, Presses universitaires de Bordeaux, , 282 p. (ISBN 2-86781-168-6), p.268
  2. Antoine d’Abbadie 1897-1997. Congrès International. (Hendaye, 1997), Donostia, Eusko Ikaskuntza, (ISBN 84-89516-71-5), p.605
  3. (eu) Arantxa Hirigoyen, « Maurice Harrieten (1841-1904) euskara-frantsesa hiztegi-eskuizkribua : ikerketa lexikografikoa. A, K eta T hizkiak », Lapurdum,‎ , p.339-360 (lire en ligne).

Liens externes