Prison centrale de Maroua

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La Prison centrale de Maroua est la principale prison de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Généralités

La surpopulation carcérale s'y est considérablement accrue depuis 2013, car aux détenus de droit commun s'ajoute désormais près d’un millier de personnes interpellées pour des liens, réels ou supposés, avec la secte Boko Haram, qui sévit particulièrement dans cette région[1].

C'est une prison mixte, toutefois, les quartiers des hommes, des femmes et des enfants sont séparés. Elle a été créée en 1935, est dirigée pendant ces sept derrières années par l’Administrateur général des Prisons Ayissi Biyégué Simon Pierre.

Le , elle comptait 1 890 détenus[2]. L’effectif des personnels de la centrale de Maroua, tous grades confondus, est d’environ 140 fonctionnaires pénitentiaires.

L’Administrateur général des Prisons Ayissi Biyégué Simon Pierre a été régisseur à la Prison centrale de New Bell à Douala et avait mis sur pied un groupe de détenus appelés anti-gangs qui avait été à l’origine de la mutinerie du .

Littérature

  • Une partie du roman Au commencement du septième jour, de Luc Lang, 2016, est supposée s'y dérouler.

Notes et références

  1. « Panique : des coups de feu à la prison centrale de Maroua », camernews.com 11 septembre 2016 [1]
  2. « Surpopulation carcérale : La prison de Maroua étouffe », cameroon-info.net, 31 mars 2017 [2]

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