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Beya Bouabdallah

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Beya Bouabdallah
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Biographie
Naissance
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Nationalité
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Sports

Beya Bouabdallah (arabe : بية بوعبدالله), née le , est une sportive tunisienne polyvalente et pionnière du sport féminin dans son pays après l'indépendance. Elle a pratiqué à la fois l'athlétisme, le basket-ball, le handball et le volley-ball et a été membre des équipes nationales pratiquant les trois premiers sports[1].

Carrière d'athlète

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Elle commence à pratiquer l'athlétisme dans le milieu scolaire[1], avant de signer en 1959 sa première licence à la Zitouna Sports. Pour sa première année, elle remporte le titre des cadettes en lancer du poids et la seconde place dans la course des 60 mètres[2]. Elle rejoint ensuite le Club athlétique du gaz, qui fusionne avec le Club africain, d'autant plus qu'elle y joue en tant que handballeuse.

En 1964-1965, elle remporte deux titres de championne de Tunisie, ce qui lui permet d'aller participer à Brazzaville aux premiers Jeux africains puis aux Jeux universitaires de Budapest. Elle se contente d'apprendre au contact de championnes confirmées[1] et s'impose longtemps comme la meilleure dans sa spécialité (lancer du poids et du disque) en Tunisie et au Maghreb, sans oublier d'autres épreuves. En 1967, elle participe aux Jeux méditerranéens organisés à Tunis et réussit à inscrire son nom sur les tablettes de cette joute en remportant une médaille d'or et une médaille d'argent pour la première apparition des athlètes dames dans cette compétition.

Elle continue à concilier l'athlétisme avec les autres sports jusqu'au moment où elle est obligée de faire un choix, à la suite de l'élaboration de nouveaux règlements sportifs en 1974, interdisant plus d'une seule licence pour un sportif.

Records personnels

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Carrière de basketteuse

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Bouabdallah pratique le basket-ball au sein de l'Association sportive féminine jusqu'en 1980 et de l'équipe nationale ; elle réussit une brillante carrière et remporte plusieurs titres.

Carrière de handballeuse

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Après l'apparition du handball féminin en Tunisie en 1963, Beya Bouabdallah est cooptée par le Club sportif de Hammam Lif, qui a pour formateur l'un des meilleurs handballeurs du pays, Abdelaziz Ghelala, qui lui attribue le poste de gardienne de but. Elle ensuite passe au Club athlétique du gaz qui a l'idée d'enrôler la première promotion de handballeuses de l'Institut supérieur du sport et de l'éducation physique de Ksar Saïd[5] ; cette équipe fusionne finalement avec le Club africain. Bouabdallah en fait partie jusqu'au moment où les exigences des entraînements plus intensifs des autres sports qu'elle pratique l'amènent à sacrifier le handball.

Elle a fait partie de la première équipe nationale de handball féminin.

Références

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  1. a b et c Abdessatar Latreche, « Portrait : Baya Bouabdallah, une championne polyvalente », L'Action tunisienne, 16 janvier 1975, p. 9
  2. Albert Smadja, « Athlétisme : Résultats des championnats des jeunes », Le Petit Matin, 26 et 28 juin 1960
  3. Elle avait pour coéquipières Dalila Zaghdoud, Rafika Hamdi, Josette Surre, Néjiba Bouzaian, Mouna Ksantini, Faouzia Hassaïri, Mouna Fellah et Najet Ezzine.
  4. La première rencontre internationale est disputée contre l'équipe d'Algérie et gagnée 33-18. Beya Bouabdallah est la meilleure réalisatrice du match avec douze points.
  5. Elle est composée de Beya Bouabdallah, Dalila Essayem, Bariza Nemlaghi, Malika Gribaâ, Fatma Latrech, Turkia Baccouchi, Mongia Mami, Néziha Ben Yahia et Néziha Chenini.

Liens externes

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