Geopora sumneriana

Classification
Règne	Fungi
Division	Ascomycota
Sous-division	Pezizomycotina
Classe	Pezizomycetes
Sous-classe	Pezizomycetidae
Ordre	Pezizales
Famille	Pyronemataceae
Genre	Geopora

Geopora sumneriana ou Pézize du Cèdre est une espèce européenne de champignons ascomycètes de la famille des Pyronemataceae. Le genre Geopora, auquel elle appartient, caractérise des Pézizes se développant sous le sol sous forme de sphères creuses, pour apparaître à la surface uniquement lors de l'ouverture^[2].

Description

Ce champignon a un ascocarpe tapissé à l'extérieur de longs poils serrés brun-foncé. Il brise la surface du sol au printemps en se déchirant en étoile au sommet pour former une coupe de couleur interne (hyménium) gris blanchâtre à crème ochracé (apothécie) atteignant de 1 cm à 7 cm de diamètre et de 1 cm à 5 cm de hauteur. La chair est blanche, sa saveur insipide et son odeur sans particularité^[3]^,^[2].

Par comparaison, les autres espèces européennes de Geopora sont plus petites, de 0,5 cm à 2 cm pour G. tenuis et G. arenicola, ou automnale, pour G. foliacea. Une autre espèce peut être confondue avec G. sumneriana, il s'agit de Sarcosphaera coronaria à la face externe lisse et interne violacée et se développant sous une large gamme de conifères^[2].

Cette espèce ectomycorhysienne se rencontre en petits groupes préférentiellement sous les Cèdres^[3]^,^[2]. Quoique rares, d'autres associations sont possibles comme avec l'If commun^[2] ou le Genévrier grec^[4]. Geopora sumneriana peut être parasitée par un mycovirus de la famille des Narnaviridae nommé Mitovirus^[5]. Cette espèce se rencontre sur l'ensemble du continent européen^[6], dont une majorité du territoire métropolitain français^[7].

Geopora sumneriana ou Pézize du Cèdre
Düsseldorf (Allemagne)
Düsseldorf (Allemagne)
Düsseldorf (Allemagne)
Spores elliptiques, lisses et incolores dans un asque mûr à sommet non amyloïde^[2].

Références

↑ Massee (1895), In: British Fungus Flora. Agarics and Boleti (Edinburgh) 4:391
↑ ^{a b c d e et f} Guillaume Eyssartier et Pierre Roux, Guide des champignons France et Europe, Paris, Belin, septembre 2017 (4e édition), 1152 p. (ISBN 978-2-410-01042-8).
↑ ^{a et b} Christian Deconchat et Jean-Marie Polèse, Champignons : l'encyclopédie, Paris, Editions Artemis, 2002, 607 p. (ISBN 2-84416-145-6, lire en ligne), p. 75
↑ (en) Chavdarova et al., « Distribution and ecology of hypogeous fungi (excluding Tuber) in the Republic of Macedonia », Biologia Macedonica, vol. 62,‎ 2011, p. 37-48 (lire en ligne).
↑ (en) Ergin Sahin et Ilgaz Akata, « Complete genome sequence of a novel mitovirus from the ectomycorrhizal fungus Geopora sumneriana », Archives of Virology, Springer Science and Business Media LLC, vol. 164, n^o 11,‎ 3 août 2019, p. 2853-2857 (ISSN 0304-8608, DOI 10.1007/s00705-019-04367-x, lire en ligne).
↑ GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 12 mars 2020
↑ MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 12 mars 2020

Références taxonomiques

Sur les autres projets Wikimedia :

Geopora sumneriana, sur Wikimedia Commons
Geopora sumneriana, sur Wikispecies

(en) Référence Index Fungorum : Geopora sumneriana (Cooke ex W. Phillips) M. Torre, 1976 (consulté le 12 mars 2020)
(en) Référence MycoBank : Geopora sumneriana (Cooke) M. Torre, 1976 (consulté le 12 mars 2020)
(en) Référence NCBI : Geopora sumneriana (Cooke) M. Torre, 1976 (taxons inclus) (consulté le 12 mars 2020)
(fr + en) Référence GBIF : Geopora sumneriana (Cooke) M. Torre (consulté le 12 mars 2020)
(fr + en) Référence EOL : Geopora sumneriana (Cooke) M. Torre, 1976 (consulté le 12 mars 2020)
(fr) Référence INPN : Geopora sumneriana (Cooke) M. Torre, 1976 (TAXREF) (consulté le 12 mars 2020)

Portail de la mycologie

[1] Massee (1895), In: British Fungus Flora. Agarics and Boleti (Edinburgh) 4:391

[Eyssartier&Roux2017-2] {a b c d e et f} Guillaume Eyssartier et Pierre Roux, Guide des champignons France et Europe, Paris, Belin, septembre 2017 (4e édition), 1152 p. (ISBN 978-2-410-01042-8).

[Deconchat&Polèse-3] {a et b} Christian Deconchat et Jean-Marie Polèse, Champignons : l'encyclopédie, Paris, Editions Artemis, 2002, 607 p. (ISBN 2-84416-145-6, lire en ligne), p. 75

[4] (en) Chavdarova et al., « Distribution and ecology of hypogeous fungi (excluding Tuber) in the Republic of Macedonia », Biologia Macedonica, vol. 62,‎ 2011, p. 37-48 (lire en ligne).

[5] (en) Ergin Sahin et Ilgaz Akata, « Complete genome sequence of a novel mitovirus from the ectomycorrhizal fungus Geopora sumneriana », Archives of Virology, Springer Science and Business Media LLC, vol. 164, n^o 11,‎ 3 août 2019, p. 2853-2857 (ISSN 0304-8608, DOI 10.1007/s00705-019-04367-x, lire en ligne).

[GBIF12_mars_2020-6] GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 12 mars 2020

[INPN12_mars_2020-7] MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 12 mars 2020

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